Togo: Gnassingbé presse pour la recomposition de la Cour constitutionnelle
À deux mois de la présidentielle prévue le 22 février, Faure Gnassingbé a demandé au gouvernement de prendre les dispositions pour la recomposition de la Cour constitutionnelle. Le 19 novembre dernier, une partie de l’opposition a quitté la rencontre avec le pouvoir estimant que son point de vue n’était pas pris en compte dans l’ordre du jour.
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C’est l’une des revendications de l’opposition depuis le début du processus électoral devant conduire à la présidentielle de 2020.
La Cour constitutionnelle est composée de neuf membres dont deux sont désignées par le Sénat. Or jusque-là le Sénat au Togo n’est toujours pas mis en place et la révision constitutionnelle de mai dernier a abrogé la disposition autorisant l’Assemblée nationale à le faire.
Comment le gouvernement va-t-il s’y prendre pour recomposer la Cour constitutionnelle ? Il y a peu d’informations pour l’instant, la rencontre pouvoir-opposition pourrait-elle reprendre ? En novembre, une partie de l’opposition a quitté les discussions estimant ne pas être écoutées.
À deux mois de la présidentielle, le temps presse : 14 candidats sont déclarés, l’ouverture des dépôts de candidatures est prévue le 27 décembre et durera jusqu’au 8 janvier 2020.
La candidature de Faure Gnassingbé devient un secret de polichinelle, ses partisans le poussent à repartir pour un quatrième mandat, un quatrième mandat dont le Parti national panafricain (PNP) de Tikpi Salifou Atchadam ne veut pas entendre parler.
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