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Somalie / Kenya / Cuba

Médecins cubains enlevés au Kenya: les shebabs exigent une rançon

Les shebabs demandent 1,5 million de dollars pour libérer deux médecins cubains, enlevés le 12 avril 2019 à Mandera, ville kényane frontalière avec la Somalie. Ils font partie d’un groupe de 110 professionnels de santé cubains déployés un peu partout au Kenya pour améliorer le niveau des soins dans les régions isolées.

Des officiers de la sécurité et des civils se tiennent à côté de la voiture où des hommes armés ont enlevé deux médecins cubains alors qu'ils se rendaient au travail, dans le comté de Mandera, au Kenya, le 12 avril 2019.
Des officiers de la sécurité et des civils se tiennent à côté de la voiture où des hommes armés ont enlevé deux médecins cubains alors qu'ils se rendaient au travail, dans le comté de Mandera, au Kenya, le 12 avril 2019. REUTERS/Stringer
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Assel Herrera Correa et Landy Rodriguez sont vivants et en bonne santé. C’est ce qu’affirment des anciens, partis négocier leur libération avec les shebabs. En Somalie, les sages sont en effet souvent utilisés dans des situations complexes et dangereuses pour réaliser des médiations.

Le groupe était composé de représentants de Mandera, au Kenya et de Bula Hawo, localité située de l’autre côté de la frontière, en Somalie. Ils se sont rendus au Jubbaland, région du Sud somalien, dans un petit village isolé au cœur d’une région contrôlée par les terroristes islamistes.

C’est là que seraient retenus les deux médecins cubains. Les terroristes ont expliqué aux émissaires qu’ils demandaient 1,5 million de dollars en échange de leur libération. Les praticiens enlevés prodigueraient des soins aux communautés locales. Mais on ne sait pas s’ils offrent ces services volontairement ou sous la contrainte.

À la suite de ce kidnapping, l’armée kényane a augmenté le niveau de sécurité déjà très élevé à Mandera. Les médecins cubains déployés dans d’autres régions comme Wajir, Garissa, Lamu et Tana River, où le danger d’attaque shebab est important, ont été envoyés ailleurs dans le pays, pour exercer dans des zones moins dangereuses.

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