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Togo

Législatives au Togo: les militaires votent par anticipation

La campagne pour les élections législatives prend fin ce mardi soir 18 décembre. Mais les forces de l’ordre et de défense votent aujourd’hui par anticipation.

Les agents des forces d'ordre togolaises sont appelés aux urnes ce mardi 18 décembre (photo d'archives)
Les agents des forces d'ordre togolaises sont appelés aux urnes ce mardi 18 décembre (photo d'archives) AFP PHOTO / ISSOUF SANOGO
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Il s’agit des agents des forces de l’ordre et de défense, régulièrement inscrits sur la liste électorale et disposant de leur carte d’électeur. 201 bureaux de vote sur 8 498 sont retenus pour leur permettre d’effectuer leur vote à travers le pays. Ce mardi matin, dans le camp militaire du Tokoin, au nord-est de Lomé, des centaines de soldats en uniforme font la queue depuis sept heures. Chaque classe fait office de bureaux de vote. Tous sont très soucieux de glisser un bulletin dans l’urne.

« Nous voulons faire le maximum, c’est pourquoi nous faisons voter les forces de l’ordre par anticipation » précise le général Yark Damehame, ministre de la Sécurité et de la protection civile. On ne connaît pas les statistiques des forces de l’ordre et de défense votant par anticipation. Les données ne sont pas disponibles à l’avance, car, explique un membre de la Commission électorale nationale indépendante, « les agents concernés figurent sur une liste générale des électeurs ». Fichier qui suscite de vives critiques de la coalition des 14 partis d’opposition, la C14, en raison de son opacité. Cette statistique sera établie à partir des listes d’émargement et de contrôle utilisées dans les bureaux de vote ouverts ce mardi. Tout usage de procuration est interdit.

Fin de campagne

La campagne électorale touche à sa fin ce mardi soir à minuit. Une campagne sous tension qui n’a pas suscité beaucoup d’enthousiasme. Douze partis sont en lice, soit 860 candidats en tout, pour 91 postes à l’Assemblée nationale. Un scrutin sans enjeu majeur puisque la coalition d’opposition la C14 ne participe pas au scrutin.

La C14 a appelé à descendre dans la rue les 8 et 9 décembre dernier. Mais la manifestation a été réprimée. Au moins quatre personnes sont mortes. Trois ont été tuées par balles, dont un enfant de 12 ans. Depuis tout marche et autre rassemblement sont interdits. Raison officielle : un risque très élevé de troubles graves à l’ordre public. Et le ministre Yark Demehame a mis en garde les populations. « Ceux qui manifestent et leurs commanditaires subiront la rigueur de la loi », a-t-il dit lundi soir au journal télévisé.

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