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RDC

Elections en RDC: polémique autour de l'accréditation des témoins des partis

Dans un communiqué diffusé ce week-end, la Céni « rappelle » que ces témoins « doivent être choisis obligatoirement parmi les électeurs inscrits sur la liste électorale de leur circonscription d'affection ». Une contrainte qui pénalise de nombreux partis, mais surtout qui ne figure pas dans la loi électorale.

Norbert Basengezi, vice-président de la Céni, exhibant des listes d'électeurs enrôlés deux fois, lundi 3 septembre 2019. (photo d'illustration)
Norbert Basengezi, vice-président de la Céni, exhibant des listes d'électeurs enrôlés deux fois, lundi 3 septembre 2019. (photo d'illustration) Patient Ligodi / RFI
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La loi électorale est pourtant claire sur le sujet. Son article 39 prévoit que les témoins des partis politiques sont choisis « parmi les personnes inscrites sur les listes d'électeurs », sans autre précision. Aucune mention donc d'une quelconque obligation pour ces témoins d'être inscrits dans la circonscription où ils ont affectés.

Pourtant sur le terrain, et avant même ce communiqué de la Céni, plusieurs partis ont déjà constaté que cette contrainte était appliquée. Elle pénalise surtout les petits partis qui ne sont pas implantés sur tout le territoire et ont pour habitude de déplacer des témoins de confiance sur qui ils peuvent compter.

Mais les plus grands partis ne sont pas épargnés. Me Shabani supervise l'accréditation des témoins pour l'UDPS. Il dénonce une « entrave » et explique par exemple que son parti a débuté la formation de ses témoins il y a deux mois sans avoir connaissance de cette contrainte et se voit donc obligé de revoir ses plans.

Et ce n'est pas tout. Selon l'avocat, la Céni avait promis que pour simplifier les procédures d'accréditation de ne pas exiger pas par exemple de photos d'identité pour les témoins. Des photos par endroits difficiles à se procurer. Mais dans plusieurs provinces, les antennes locales de la Céni continuent de les réclamer, déplore l'UDPS. Hier encore, assure Me Shabani, dans le territoire de Luiza dans l'ex-Kasaï, une liste entière de témoins a été refusée pour ce motif-là.

Le procédure d'accréditation des témoins est prévue pour durer jusqu'au 22 décembre. La commission électorale n'était pas disponible mardi soir pour apporter une explication à cette situation.

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