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Congo-Brazzaville

Congo-B: concert de casseroles d’ex-agents de l'ONPT pour revendiquer leurs droits sociaux

Au Congo-Brazzaville, un peu plus de 1 200 anciens travailleurs de l'ex-Office national des postes et télécommunications (ONPT, liquidé en 2003) réclament à l'Etat la prise en charge de leurs pensions de retraite et le paiement d'une créance due à leur mutuelle. Ils ont épuisé toutes les voies de recours et ont entamé, ce lundi, leur deuxième semaine de concerts de casseroles en plein centre-ville de Brazzaville pour attirer l'attention des autorités.

Vue de Brazzaville, capitale du Congo (image d'illustration).
Vue de Brazzaville, capitale du Congo (image d'illustration). Wikimedia/Jomako
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Cloche, bar de fer, couvercles, sifflets, tam-tam, bidons vides et vuvuzela, tous ces instruments sont utilisés par ces ex-travailleurs de l'ONTP, essentiellement des sexagénaires, pour animer ce concert. Le bruit qu'ils produisent est très fort si bien qu'ils prennent le soin de protéger leurs propres oreilles avec du coton.

Ils revendiquent des droits sociaux, comme le détaille le président de leur collectif, Gilbert Idoli : « Ca fait neuf ans que la CNSS (Caisse nationale de sécurité sociale) ne prend pas en charge nos pensions de retraite, parce que d'après le directeur général de la CNSS, l'ex-ONPT n'avait pas versé ses cotisations sociales entre 2003 et 2009. Ces cotisations sont chiffrées à 15 milliards de francs CFA (plus de 22,8 millions d'euros). A part le problème de la CNSS, il y a aussi une créance que nous réclamons depuis la liquidation de l'ONPT. C'est une créance de 580 millions de FCFA (plus de 884 000 euros) que l'Etat a reconnue dans le plan social et devrait reverser aux ex-travailleurs. Nous réclamons cette créance à cor et à cri ».

La Commission mixte en charge des entreprises d'Etat liquidées et en cours de liquidation, coordonnée par le ministère de la Justice, n'a pas souhaité apporter des explications sur la situation de ces ex-travailleurs qui ont promis d'arrêter leur mouvement seulement après une entière satisfaction de leurs revendications.

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