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Mozambique / Somalie / Justice

Mozambique: procès de 200 jihadistes présumés

Au Mozambique, deux cents présumés jihadistes sont jugés à partir de ce mercredi. Ces détenus de la prison de Cabo Delgado sont accusés d'appartenir à un groupe qui sème la terreur depuis un an dans le nord du pays à la frontière tanzanienne.

Au Mozambique, deux cents présumés jihadistes sont jugés à partir de ce mercredi 3 octobre 2018.
Au Mozambique, deux cents présumés jihadistes sont jugés à partir de ce mercredi 3 octobre 2018. Getty Images/ Spaces Images
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Le procès devrait permettre d’en savoir plus long sur ces présumés jihadistes. On les appelle des shebabs, les jeunes, en arabe, mais s’agit-il de shebabs somaliens ? Rien n’est moins sûr. Selon des analystes, ce groupe jihadiste, apparu il y a quatre ans à la frontière de la Tanzanie, serait principalement composé de Mozambicains, même si on trouve aussi des Somaliens dans ses rangs.

Mardi soir, le président du Mozambique, Filipe Nyusi, a annoncé de nouvelles arrestations et laissé entendre, sans le dire explicitement, qu’il s’agissait d’étrangers : « Ca suffit maintenant, arrêtez. On a déjà attrapé une ou deux personnes qui trompent les jeunes, qui cherchent à les instrumentaliser. Ils prétendent être des musulmans. C’est faux, ils ne savent même pas dire ‘’Hamdoulilah’’, ils ne connaissent pas le Coran, ils ne savent rien du tout ! Au Mozambique, chrétiens et musulmans ont toujours vécu en harmonie. Il n’y a jamais eu de problème. On ne va pas en inventer maintenant. Ce sont des escrocs, des bandits, qui veulent nuire au développement de ce pays parce que c’est dans leur intérêt à eux ».

Le gouvernement somalien assure qu’il s’agit bien de shebabs somaliens qui se seraient réfugiés au Mozambique. Mogadiscio a même signé un accord avec Maputo pour les combattre sur place, au Mozambique donc, et les empêcher de retourner dans la Corne de l’Afrique.

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