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Afrique / Développement

Aide au développement: un rapport propose de redéfinir la relation Europe-Afrique

A l'occasion de l'ouverture aujourd'hui à Paris de la Conférence des ambassadeurs et ambassadrices qui doit durer jusqu'au 31 août, le député de la majorité présidentielle Hervé Berville a présenté ce matin à Emmanuel Macron son rapport sur la modernisation de la politique d'aide au développement française. Avec à la clé, plusieurs propositions qui concernent directement le continent africain.

Hervé Berville, député La République en marche (LREM), auteur d'un rapport sur la modernisation de la politique de partenariats et de solidarité internationale.
Hervé Berville, député La République en marche (LREM), auteur d'un rapport sur la modernisation de la politique de partenariats et de solidarité internationale. DAMIEN MEYER / AFP
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L'Afrique est actuellement le premier continent bénéficiaire de l'aide au développement française, ce qui ne devrait pas changer.

Selon le rapport présenté ce matin à Emmanuel Macron par le député La République en marche Hervé Berville, il faudra cependant tenir compte des nouvelles dynamiques contemporaines qui concernent le continent africain - que ce soit les questions migratoires ou de réchauffement climatique - et adapter la politique de la France à ces mutations.

Le député Hervé Berville, auteur du rapport, estime notamment qu'il faudra être en mesure d'accompagner l'accroissement démographique de l'Afrique en créant des emplois et des infrastructures.

Nouvelle relation

Sur la base de ces constats, le député formule une proposition-clé : « préparer un pacte fondateur pour une relation Europe-Afrique du 21e siècle ». En d'autres termes, redéfinir la relation entre les deux continents en matière d'aide au développement.

Hervé Berville propose ainsi de nommer un commissaire spécifiquement dédié à la question et dont le rôle consisterait à assurer le suivi et la continuité des travaux entrepris entre l'Europe et l'Afrique.

Ces propositions doivent encore être validées par le chef de l'Etat français, Emmanuel Macron, et son ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. Si ces propositions sont retenues, elles pourraient être mises en oeuvre après les élections européennes de mai 2019.

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