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Guinée

Guinée: les syndicats appellent à la grève générale

En Guinée, les contacts sont rompus entre le gouvernement guinéen et les syndicats qui appellent désormais à la grève générale, à partir du lundi 16 juillet. Ces derniers sont toujours en désaccord sur les mesures d'austérité, notamment la hausse du prix de l'essence. Ils préconisent la lutte contre la corruption.

Des Guinéens manifestent contre la hausse des prix des carburants à la pompe, le 10 juillet 2018 à Conakry.
Des Guinéens manifestent contre la hausse des prix des carburants à la pompe, le 10 juillet 2018 à Conakry. RFI/Carol Valade
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01:30

Ecoutez le reportage de notre envoyé spécial au meeting de la Bourse du travail à Conakry

Moktar Bah

« Est-ce que vous êtes d’accord pour poursuivre l’avis de grève jusqu’à l’aboutissement total de nos de nos revendications ? »

« 0ui »,  répond la foule.

C’est par cette question que le leader syndical, Amadou Diallo, a donné le ton devant des centaines de syndicalistes surchauffés venus écouter et échanger avec leurs leaders à la Bourse du travail de Conakry.

Ceux-ci, tour à tour n’ont pas failli à leur mission.

« La victoire ou la mort. A partir de lundi, nous allons continuer la grève et nous allons la durcir. Cette grève-là, ce n’est pas seulement la grève des travailleurs. Tout le monde souffre ! », lance Louis M’bemba Soumah, de l’Union syndicale des travailleurs de Guinée.

« Est-ce que vous avez vu, une fois dans l’histoire du monde, un président sans peuple ? Vous savez, quand on a peur de Dieu, on pose des actes justes. On ne payera pas la facture de la mauvaise gouvernance à la place des gouvernants », martèle, de son côté, Dansa Kourouma, du Conseil national de la société civile.

L’inspecteur du travail Alya Camara a lui aussi voulu faire passer un message mais il a été vite interrompu par la foule.

« Je suis venu inviter l’inter centrale CNTG-USTG de bien vouloir accepter de rejoindre la table des négociations », a-t-il déclaré avant que la foule ne réponde « non, non, non, pas de négociations ».

Pour toute négociation, les syndicalistes exigent que le prix du litre du carburant à la pompe soit ramené 8 000 Francs guinéens  soit 8 centimes d’euros.

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