Procès du putsch manqué au Burkina: la cour statue sur des points de procédure
Le procès des 84 accusés, dont les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé, soupçonnés d'être les cerveaux du putsch manqué de septembre 2015 au Burkina Faso, s’est poursuivi ce jeudi matin et reprendra lundi prochain. La défense conteste toujours des questions de procédures et de préliminaires.
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Le débat a repris sur la demande de récusation du président de la Cour militaire, Seydou Ouédraogo. Les avocats de la défense dénoncent notamment le fait que le ministre de la Justice, qui est partie civile au procès, ait pu contribuer à sa nomination. La question de son impartialité se pose. Ce matin, les avocats ont demandé au président du tribunal de statuer sans attendre. Le président a refusé. Il veut d'abord que soient examinées les autres demandes préliminaires. Il statuera ensuite sur son sort.
Non contents, les avocats de la défense décident alors de ne plus participer aux débats. Mais ils ne sortent pas de la salle pour autant. « Nous restons pour dire que nous ne fuyons pas », explique maître Dieudonné Bonkoungou, l'avocat de l'ancien ministre des Affaires étrangères Djibrill Bassolé.
La cour commence alors à se pencher sur d'autres points de procédure. Puis elle suspend les audiences, le temps pour elle d'examiner l'ensemble des requêtes produites par la défense. Rendez-vous lundi 26 mars, la cour donnera sa réponse, notamment sur cette demande de récusation.
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