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Burkina Faso

Terrorisme au Burkina: la région du Soum en zone rouge

Au Burkina Faso, deux ans après la première attaque subie par le pays dans la capitale et au nord du pays, les forces anti-terroristes ont mené des opérations de sécurisation en fin d'année. Des opérations qui ont permis d'interpeller plusieurs suspects et saisi un important lot de matériels servant à mener des attaques contre le pays. Le nord du Burkina Faso, surtout la province du Soum, est l'objet d'attaques récurrentes de la part des groupes armés, malgré le renforcement des forces sur place. Le 5 janvier dernier, une attaque contre un poste de gendarmerie avait fait trois morts cotés assaillants.

Exercice militaire au Burkina Faso (photo d'archives).
Exercice militaire au Burkina Faso (photo d'archives). O.Fourt/RFI
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Ces opérations du groupement des forces anti-terroristes ont été menées avec l'appui  l'armée de l'air, des forces de gendarmerie et de police. Elles ont permis d'interpeller environ 200 personnes suspectées d'être en lien avec les groupes armés extrémistes et violents qui sévissent dans le nord du Burkina Faso. Sur la base d'informations précises, une trentaine de personnes ont été remises aux unités de police et gendarmerie pour les suites de l'enquête et les autres ont été mises en liberté.

Selon l'état-major général des armées, ces opérations de sécurisation ont permis également de détruire plusieurs zones de refuge et de camps d'entraînement des groupes armés. Des armes, des munitions et du matériel servant à la fabrication d'engins explosifs improvisés, des stupéfiants et des faux documents ont été saisis suite à des fouilles sur le terrain.

Plusieurs écoles restent toujours fermées, car les enseignants, suite à des menaces, ont abandonné leurs postes.  Par exemple, sur 32 écoles, seulement 6 sont encore ouvertes dans l'une des circonscriptions. Les agents de santé et certains fonctionnaires ont pour la plupart déserté leurs postes pour se réfugier au chef-lieu de province.  Malgré cette psychose, les populations se disent « satisfaites » de la réaction des forces de défense et de sécurité, qui n'ont jusque-là cédé aucune partie du territoire burkinabè aux mains des groupes armés.

Le principal acteur dans le Soum est un prédicateur. Il n'a pas fait vraiment appel à des formules occidentales...

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Rinaldo Depagne, directeur du projet Afrique de l'Ouest pour International crisis group

Gaëlle Laleix

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