Accéder au contenu principal
Maurice

Maurice dans la nasse des Paradise Papers

La publication des Paradise Papers a provoqué des réactions de stupéfaction à Maurice. L'île se défend d'être un paradis fiscal. « Ce sont des allégations infondées et sérieuses », a réagi le Premier ministre dans un communiqué. Les autorités mauriciennes autant que les opérateurs des services financiers affirment coopérer pleinement avec toutes les instances internationales en matière de fiscalité et de transparence.

Vue de nuit de Port Louis, la capitale de l'île Maurice.
Vue de nuit de Port Louis, la capitale de l'île Maurice. Peter Kuchar/Wikipédia
Publicité

Une onde de choc a traversé la place financière d'Ebene, haut lieu de l'offshore de Maurice. Les opérateurs, le régulateur et le gouvernement se sont rencontrés mercredi 8 novembre pour prendre une position commune. Position résumée dans un communiqué de deux pages signé par le Premier ministre.

Pravind Jugnauth affirme que « Maurice est injustement qualifié de paradis fiscal et d'une place financière opaque. » Le chef du gouvernement mauricien rappelle que le pays est signataire de la Convention de l'OCDE contre l'évasion fiscale et de sa version américaine, la FATCA.

Mais en réalité, il n'y aucune garantie que les fonds massifs qui transitent dans l'offshore mauricien soient tous « propres ». Et le système en place ici requiert un ordre juridique pour toute demande d'information sur des fonds suspects.

Les Paradise Papers font état de fonds de Jean-Claude Bastos dans l'offshore mauricien. Selon le journal Le Monde, ce milliardaire qui a la double nationalité, suisse et angolaise, a placé des fonds suspects ici, à travers le bureau Appleby à Maurice. Maurice qui observe un grand silence autour de cette allégation.

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.