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Ouganda

Ouganda: une délégation de la Monusco dans le camp de cantonnement du M23

Mercredi 8 février a eu lieu une visite officielle au camp de Bihanga, dans l'ouest de l'Ouganda, où des anciens du M23 sont cantonnés. Près de 1 400 en 2013 dans ce camp après la signature des déclarations de Nairobi, ils sont aujourd'hui beaucoup moins nombreux. Cette visite officielle des représentants de la Monusco et différents attachés de défense (France, Etats-Unis, Tanzanie, Rwanda etc...) intervient peu de temps après la tentative de près de 200 ex-M23 de rentrer au Congo. Une partie d'entre eux avaient été interceptés par les UPDF et ramenés au camp.

Un groupe d'anciens rebelles M23 dans le camp de Bihanga, le 8 février 2017.
Un groupe d'anciens rebelles M23 dans le camp de Bihanga, le 8 février 2017. RFI/Gaël Grilhot
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En haut d'une colline au bout d'une route en terre rouge se trouve le camp de Bihanga. Un drapeau ougandais y est dressé. Ici l'armée garde près de 400 anciens M23 ; ce qui a un coût, affirme King Timbaganya, porte-parole des UPDF (Forces de défense du peuple ougandais) dans la région. « Nous les hébergeons, nous leur fournissons une aide médicale, nous leur donnons de la nourriture. Et bien sûr nous assurons leur sécurité. Donc, notre prière c'est que le gouvernement congolais mette en œuvre l'accord qui a été signé entre le M23 et la RDC. »

Lors de cette visite officielle, les attachés de défense ont notamment demandé aux représentants des anciens combattants pourquoi ils ne rentraient pas au Congo. L'un d'entre eux répond à cette question. « S’il honorait ses engagements, aujourd’hui nous ne serions pas ici, nous serions chez nous au Congo. Le message est de transmettre au gouvernement congolais que nous avons besoin qu’il respecte ses engagements. Totalement et intégralement, afin que nous puissions rentrer chez nous dans la paix, puisque nous voulons aussi bâtir notre pays dans la paix et dans la sécurité », témoigne-t-il.

Un grand nombre affirme vouloir rentrer chez eux, mais d'autres se disent prêts à rejoindre leur chef Sultani Makenga s'il appelait à nouveau à combattre. Aucun accord n'existe entre la RDC et l'Ouganda, selon ce dernier pour le maintien du cantonnement de ces anciens rebelles.
 

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