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Libye

Libye: le maréchal Khalifa Haftar se tourne vers la Russie et les Etats-Unis

Le maréchal libyen, Khalifa Haftar, se montre une fois de plus critique face à la communauté internationale. Dans une interview accordée à l'hebdomadaire français le Journal du Dimanche (JDD), l'homme fort de l'Est de la Libye reproche notamment à l'ONU de très mal connaître la situation dans le pays. Il évoque aussi sa bonne coopération avec les Russes et ne ferme pas la porte à une coopération avec le nouveau président des Etats-Unis.

Dans une interview accordée au JDD, le général Khalifa Haftar a tenu à souligner que « c'est aux Libyens de décider ce qui est bon pour eux, pas à la communauté internationale. » (Photo d’illustration)
Dans une interview accordée au JDD, le général Khalifa Haftar a tenu à souligner que « c'est aux Libyens de décider ce qui est bon pour eux, pas à la communauté internationale. » (Photo d’illustration) Reuters/Esam Omran Al-Fetori
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« C'est aux Libyens de décider ce qui est bon pour eux, pas à la communauté internationale », voilà la critique claire formulée par le maréchal Haftar à l'encontre notamment de l'ONU.

Dans l'interview accordée au Journal du Dimanche (JDD), sa position est explicite. Il dit notamment qu’il n'a pas l'intention de rencontrer Martin Kobler, le représentant officiel des Nations unies pour la Libye. Il reproche à l'émissaire allemand de n'accorder « aucun crédit aux Libyens » et de n'avoir aucune légitimité auprès de la population.

« Les Libyens n'aiment pas Kobler. Ils l'appellent le diable », ajoute Khalifa Haftar.

Le maréchal libyen - qui a effectué une visite remarquée le mois dernier sur un porte-avion russe croisant au large de la Libye - confirme sa bonne entente avec Moscou.

« Ce pays s'est déclaré prêt à nous aider ; nous lui demandons aujourd'hui de réactiver les contrats d'armement pour nous aider à nous débarrasser des terroristes. Si la Russie nous ouvre ses bras, nous n'hésiterons pas à accepter », a-t-il souligné.

Le maréchal Khalifa Haftar ne ferme pas non plus la porte aux Etats-Unis après l'élection de Donald Trump.

« Nous étions très contents lorsque nous avons entendu que le parti républicain était déterminé à combattre le terrorisme. Si les États-Unis et la Russie se rapprochent pour éradiquer le terrorisme, nous serrerons la main aux deux pays », a précisé Khalifa Haftar.

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