Accéder au contenu principal
Burkina Faso

Burkina: l'otage australien naturalisé, ses soutiens espèrent des progrès

Au Burkina Faso, après sa naturalisation, le groupe de soutien au Dr Kenneth Elliott demande au gouvernement de s'engager davantage pour faire libérer l’Australien kidnappé en janvier 2016. Ce chirurgien australien qui a vécu 30 ans à Djibo, a été enlevé avec sa femme le 15 janvier 2016. Le groupe jihadiste Ansar Dine avait revendiqué l'enlèvement. Quelques semaines après, suite à des négociations menées par le gouvernement du Niger, son épouse était libérée sans lui.

Photo issue de la page Facebook du groupe de soutien au Dr Elliott.
Photo issue de la page Facebook du groupe de soutien au Dr Elliott. Facebook/Djibo soutient Dr. Ken Elliot
Publicité

C’est par un décret pris en conseil des ministres mercredi que le chirurgien australien Arthur Kenneth Elliott, âgé de 83 ans, a été naturalisé burkinabè. Avec sa femme, rapidement relâchée, ils avaient été enlevés à Djibo, localité à la frontière avec le Mali et le Niger dans la nuit du 15 au 16 janvier 2016. Le couple vivait au Burkina Faso depuis 1972 et était engagé dans des actions humanitaires.

Une nouvelle qui redonne un peu d’espoir à Seydou Dicko, coordinateur du groupe de soutien. « Nous avons appris par la presse que le Dr Elliott avait été tout naturellement naturalisé, puisque déjà pour nous il était Burkinabè. Nous pensons que maintenant qu’il a été officiellement naturalisé ça permettra d’avoir plus de soutien au niveau du gouvernement parce que la responsabilité du gouvernement est plus qu’engagée parce que là maintenant il est considéré entièrement comme Burkinabè, souligne-t-il. L’Etat, jusque-là, ne fait pas d’action réelle que nous voyons au niveau du terrain, mais nous, à notre niveau, cela nous donne encore plus d’espoir et ça nous permet aussi de nous dire que Dr Elliott n’a pas été oublié. Et ça nous permet aussi de mettre la barre haute en demandant plus à notre gouvernement qui maintenant a un citoyen qui est détenu en dehors du Burkina Faso. »

L’enlèvement avait été revendiqué par le groupe jihadiste Ansar Dine. Cette nuit-là, une attaque jihadiste dans la capitale Ouagadougou avait fait 30 morts et 71 blessés lorsqu'un commando avait ouvert le feu sur les clients des bars et hôtels du centre-ville. Dans la journée du 15 janvier, une attaque contre des gendarmes à Tin-Akoff, dans le nord, avait également fait deux morts.

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.