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Maroc / Sahara occidental

L'ONU s'inquiète d'une possible reprise des hostilités au Sahara occidental

Selon une note de l'ONU, l'accord de cessez-le-feu au Sahara occidental, signé entre le Front Polisario et le Maroc, est violé par les deux parties. Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies, a dit sa préoccupation après les derniers évènements à la frontière avec la Mauritanie.

Un camp de réfugiés sahraouis à Boudjdour.
Un camp de réfugiés sahraouis à Boudjdour. REUTERS/Zohra Bensemra
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Tout a commencé le 16 août quand le Maroc a annoncé une opération sécuritaire dans la zone tampon située à Guerguerat, au sud du Sahara occidental et à la frontière avec la Mauritanie. Durant plusieurs jours, les policiers et douaniers marocains se sont déployés dans cette zone sensible qui connaît toutes sortes de trafics, notamment de voitures volées. Plus de 600 véhicules ont ainsi été saisis.

Pour le Maroc, ces opérations visaient « à détruire l'infrastructure de contrebande », alors que cette zone se situe au-delà du mur de défense, une sorte de barrière de sable de près de 2 500 kilomètres construite par le régime chérifien pour lutter contre les incursions des indépendantistes sahraouis.

Mais le Front Polisario qui milite pour l'indépendance du Sahara a accusé le Maroc de violer le cessez-le-feu de 1991 en effectuant « des activités visant à changer le statu quo actuel ». Le Front Polisario a saisi l'ONU en déclarant vouloir lui aussi « prendre des mesures » et déployer des forces.

Violations des deux côtés

La Minurso, la Mission des Nations unies au Sahara occidental, qui dit suivre de près la situation a constaté dans une note interne la présence de policiers marocains mais aussi de 32 membres armés du Front Polisario dans cette zone tampon.

Ce sujet a été discuté devant le Conseil de sécurité à l'ONU le 25 août. Les Nations unies ont appelé les deux parties à faire preuve de retenue « pour éviter une reprise des hostilités ». De son côté, le chef militaire de la Minurso, le général pakistanais Muhammad Azzam Tayyab, déploie ses efforts pour désamorcer cette crise.

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