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Congo

Commission électorale: l’opposition boude l’appel du pouvoir congolais

Au Congo-Brazzaville, dans la perspective de la présidentielle de 2016 et d'autres échéances, le ministère de l'Intérieur se propose de renouveler les instances de la Commission nationale des élections et de mettre en place des commissions administratives et locales de révision des listes électorales et d'organisation des élections. A cet effet, il a été demandé à la classe politique, notamment à l'opposition de proposer les noms de ces représentants. D'ores et déjà les formations regroupées au sein du Front républicain pour le respect de l'ordre constitutionnel et l'alternance démocratique (Frocad) rejettent l'appel et ne sentent pas concernées.

Le ministre de l’Intérieur Raymond Mboulou a adressé deux correspondances aux partis de l’opposition. Mais ceux-ci bottent en touche.
Le ministre de l’Intérieur Raymond Mboulou a adressé deux correspondances aux partis de l’opposition. Mais ceux-ci bottent en touche. AFP PHOTO / GUY-GERVAIS KITINA
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En l’espace de deux semaines, le ministre de l’Intérieur Raymond Mboulou a adressé deux correspondances aux partis de l’opposition. Dans la dernière, datée du 26 août, il leur demande de transmettre ce week-end les noms de leurs représentants à la Commission nationale électorale dont l’administration procède au renouvèlement des instances.

Dans la première correspondance, le ministre qui s’appuie sur les recommandations du dialogue de Sibiti, demandais aux partis de l’opposition de proposer les noms de leurs représentants résidant devant siéger au sein des commissions administratives, de révision des listes électorales et les commissions locales d’organisation des élections.

« Pas concernés »

Les formations regroupées au sein du Front républicain pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique (Frocad) ne sont pas prêtes à répondre. Ce qu’explique Guy Romain Kifouissa, coordonateur par intérim du Frocad : « Depuis qu’on a fini le dialogue de Sibiti, il n’y a pas eu de Conseil de ministres. Et Monsieur Mboulou se saisit ici de quelle opportunité pour demander à la classe politique – il n’a pas assisté au dialogue de Sibiti - de lui envoyer les membres de nos partis pour combler la Conel [Commission nationale d'organisation des élections] qui est à dissoudre et pour participer à une révision des listes électorales alors qu’on attend un recensement administratif spécial ? Nous n’y prendrons pas part. Nous ne sommes pas concernés. »

Au Congo, l’élection présidentielle doit être organisée dans moins de douze mois.

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