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Tchad

Attentats au Tchad: le maire de Ndjamena interdit la mendicité

Au Tchad, le maire de la capitale a décidé d’interdire toute activité de mendicité à partir de ce mercredi. Une décision qui vise à lutter contre les risques d’attentats, depuis que Ndjamena a été touchée par les attaques terroristes de l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest, mieux connu sous le nom de Boko Haram.

Des attentats ont ciblé le commissariat central, la direction de la Sécurité publique et l'école de police de Ndjamena, le 15 juin.
Des attentats ont ciblé le commissariat central, la direction de la Sécurité publique et l'école de police de Ndjamena, le 15 juin. AFP PHOTO / BRAHIM ADJI
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Ali Haroun, maire de Ndjamena, a convoqué les responsables de bars et des associations de non-voyants et handicapés pour leur expliquer que désormais tous les bars doivent fermer à partir de 22 heures en semaine et à minuit les week-ends et les jours de fête. Aussi a-t-il ajouté que toute activité de mendicité serait formellement interdite à Ndjamena à partir de ce mercredi.

Les parents des non-voyants et handicapés, catégories de la population pratiquant en majorité cette activité, sont priés de les retenir à la maison. Ces mesures qui visent à réduire les risques d’attentats du groupe Etat islamique en Afrique de l’Ouest(Boko Haram), dans la capitale, sont diversement appréciées dans les rues de Ndjamena.

Certains habitants sont d’accord avec ces mesures censées garantir une meilleure sécurité. Néanmoins, d’autres s’inquiètent du sort des mendiants : « Certains n’ont pas du tout de revenu, ils ne vivent que de la mendicité. Si on l’interdit totalement, ça va avoir un impact social », s’inquiétait ainsi, ce mercredi, un habitant.

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