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Mauritanie

Mauritanie: l'un des porte-parole d’Ansar Dine se serait rendu

L'un des porte-parole du mouvement jihadiste Ansar Dine, Senda Ould Boumama, se serait rendu samedi 18 mai aux autorités mauritaniennes à la frontière est du pays. Des sources sécuritaires concordantes l'ont indiqué ce lundi 20 mai.

L'un des porte-parole d'Ansar Dine, Senda Ould Boumama, se serait rendu aux autorités mauritaniennes.
L'un des porte-parole d'Ansar Dine, Senda Ould Boumama, se serait rendu aux autorités mauritaniennes. Photo du site de l'agence ANI: ani.mr
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Senda Ould Boumama se serait rendu aux autorités mauritaniennes samedi dernier dans la zone frontalière avec le Mali, à l'extrême est de la Mauritanie, affirment des sources sécuritaires.

Senda Ould Boumama s'était fait connaître comme l'un des porte-parole d'Ansar Dine, au moment où ce mouvement jihadiste contrôlait Tombouctou. Avec l'offensive de l'opération Serval, l'homme s'était fait très discret avant de refaire parler de lui à la mi-avril, date à laquelle il aurait eu un entretien téléphonique avec l'agence d'information mauritanienne ANI.

Selon l'ANI, Ould Boumama aurait alors déclaré avoir rejoint la frontière algérienne pour se rendre aux autorités. Il aurait également affirmé être de nationalité mauritanienne et demandé au président Ould Abdel Aziz de réclamer son extradition pour être jugé en Mauritanie. Toutefois, l'Algérie avait, dans les jours suivants, démenti toute reddition de cadres d'Ansar Dine.

Lors de son contact avec l'ANI, Ould Boumama aurait également affirmé avoir échappé à une tentative d'assassinat. « Après la mort ou la dispersion des membres de son groupe, il s'est retrouvé isolé », a commenté une autre source sécuritaire. « Il a échappé de peu à plusieurs frappes et n'avait pas vraiment d'autre option que de chercher à se rendre », a-t-elle ajouté.

Ould boumama doit être transféré à Nouakchott pour y être interrogé. Son arrestation devrait intéresser le Mali, puisqu'il fait partie de la liste de 26 membres du MNLA et des groupes islamistes armés contre lesquels Bamako a lancé un mandat d'arrêt national et international en février dernier.

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