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Allemagne

Election régionale en Sarre: la CDU de Merkel s'impose face au SPD de Schulz

La CDU d’Angela Merkel a remporté ce dimanche 26 mars l’élection régionale en Sarre, un scrutin très attendu pour savoir si la remontée des sociaux-démocrates dans les sondages allait être confirmée.

Annegret Kramp-Karrenbauer, la ministre-présidente de la Sarre, se maintient après la victoire de la CDU dimanche 26 mars 2017.
Annegret Kramp-Karrenbauer, la ministre-présidente de la Sarre, se maintient après la victoire de la CDU dimanche 26 mars 2017. Boris Roessler / dpa / AFP
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Avec notre correspondant à Berlin,  Pascal Thibaut

Pour Annegret Kramp-Karrenbauer, la ministre-présidente de la Sarre, c’est un triomphe. Forte de sa popularité, la candidate du parti conservateur a atteint un score supérieur à celui pronostiqué par les sondages.

Ce succès d'une proche d'Angela Merkel renforce la chancelière et la CDU, sur la défensive depuis la nomination de Martin Schulz à la tête des sociaux-démocrates. Ces derniers font aujourd'hui jeu égal dans les sondages au plan national avec les conservateurs.

Le SPD en Sarre avait fait de ce premier test électoral un mini plébiscite au profit de Martin Schulz. Certes, l'ancien président du Parlement européen et challenger d'Angela Merkel en septembre a permis à son parti de remonter la pente en Sarre. Mais le résultat à l'arrivée avec dix points de retard sur la CDU est décevant. Une coalition de gauche entre le SPD et Die Linke évoquée pour la Sarre ne verra pas le jour.

Résultat, dans l'hebdomadaire Der Spiegel, Super Schulz est à terre, une grosse bosse sur le front, ses lunettes mal en point gisent aussi sur le sol. Le sauveur des sociaux-démocrates, le messie du SPD, a été frappé par le projectile de Annegret Kramp-Karrenbauer. La victoire de la petite Merkel de la Sarre, dixit l'hebdomadaire, est rassurante pour la chancelière à six mois des élections générales. Ce succès épargne à la chef du gouvernement des débats sur sa gestion. Le score modeste des populistes de droite montre qu'on peut aussi réussir sans copier l'extrême droite.

Mais l'élection de ce dimanche ne constitue qu'une victoire d'étape, comme l'écrit le Berliner Morgenpost. La course n'est pas gagnée pour autant. La schulzmania autour du nouveau patron du SPD, challenger d'Angela Merkel en septembre, a ses limites. Les commentateurs soulignent également que les deux élections régionales en mai dans des länder où cette fois les sortants sont de populaires sociaux-démocrates pourraient se révéler autrement plus dangereuses pour les conservateurs allemands.

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