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La parlotte de Charlotte

La rentrée colère

Publié le :

C’est la fin du mois d’août, finies les vacances ! Demain le mois de septembre ; et qui dit septembre, dit rentrée et qui dit rentrée, dit rentrée scolaire. C’est la rentrée scolaire, une rentrée qui n’est pas toujours si joyeuse que ça, rentrée source de toutes les colères, c’est pourquoi on parle souvent de « rentrée-colère. »

Charlotte Ntamack.
Charlotte Ntamack. © RFI/Anthony Ravera
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C’est la colère chez tous ces vacanciers, forcés de rejoindre leurs postes restés vacants durant de longues vacances. C’est la colère car c’est la fin de la grande vadrouille pour ceux partis en voyage. C’est la colère chez les couche-tard qui désormais doivent se coucher tôt pour ne pas se lever tard. C’est la colère contre ce réveil qui n’arrête décidément pas de hurler très tôt tous les matins.

Colère contre la nuit qui s’achève, colère contre le jour qui se lève, colère contre l’eau trop froide sous la douche, colère contre le café trop chaud, colère contre les taxis bondés, colère contre les bouchons qui recommencent, colère contre le week-end qui tarde à arriver. C’est la colère chez les parents qui ont dû payer l’inscription d’un ou de plusieurs enfants à force de crédit scolaire et qui maintenant ne décolèrent pas de devoir encore débourser chaque matin l’argent de taxi, mais aussi l’argent de poche pour le goûter à la cantine.

Colère chez les professeurs qui dépriment de savoir qu’ils vont à nouveau supporter pendant neuf mois le chahut de ces charmants élèves et crier à longueur de journée « Taisez-vous ! » Colère chez les principaux concernés par la rentrée scolaire, les élèves qui, après un rythme dodo-repos-dodo doivent à nouveau se mettre au rythme métro-exos-dodo.

Ceux qui supportent mieux la rentrée scolaire, ce sont les commerçants qui, eux, font de belles affaires en vendant des fournitures scolaires au prix fort à ces parents en colère qui n’ont pas le choix et qui de toutes les façons achèteront la mort dans l’âme.

« Les écoliers laborieux » qui vont avec joie à leurs ouvrages le jour de la rentrée ce sont ceux qui passent en classe supérieure ou ont réussi à leur examen. La joie visible sur leurs visages est à l’extrême opposé de la colère lisible sur les visages des redoublants. Inutile de piquer toutes ces colères pendant la rentrée car comme toutes les colères, la colère de la rentrée n’est qu’une colère passagère. Une fois qu’on a retrouvé le rythme, avec le temps on finit par décolérer.

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