Le 16 janvier, à Paris, les ministres des Affaires étrangères de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan ont appelé « à préparer les populations à la paix » au sujet du conflit du Haut-Karabagh. Des propos qui tranchent avec la rhétorique très martiale de ces dernières années. Le Haut-Karabagh est cette province montagneuse que se sont disputée Arméniens et Azerbaïdjanais de 1988 à 1994, alors que l’URSS s’effondrait, dans un conflit qui a fait au moins 25 000 victimes. Les Arméniens invoquant le droit du peuple à l’autodétermination tandis que l’Azerbaïdjan en appelait à l’inviolabilité de ses frontières internationales. Comment on vit cet apparent apaisement au Haut-Karabagh ?
