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Revue de presse Afrique

A la Une: grandes manœuvres électorales en RDC

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Une femme passe devant le siège de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) le 5 novembre 2017 à Kinshasa.
Une femme passe devant le siège de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) le 5 novembre 2017 à Kinshasa. JOHN WESSELS / AFP
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A 48 heures du coup d’envoi officiel de la campagne électorale pour la présidentielle du 23 décembre, Martin Fayulu, le candidat (presque) commun de l’opposition est attendu demain mercredi à Kinshasa.

« Désigné candidat commun de l’opposition lors des discussions de Genève, Martin Fayulu rentre au pays pour préparer sa campagne électorale, pointe le site d’information congolais Cas-Info. Il devra compter sur l’appui de Bemba, Katumbi, Muzito et Matungulu, les quatre leaders de l’opposition qui lui ont réitéré leur soutien après le revirement de Vital Kamerhe et Félix Tshisekedi. »

D’ailleurs, relève encore Cas-Info, « les partis et regroupements politiques membres de la coalition Lamuka ont demandé au Maire de Kinshasa de prendre toutes les dispositions nécessaires pour l’accueil de Martin Fayulu, 'digne fils de la population Kinoise'. »

« Premier test », titre de son côté Le Potentiel. En effet, pointe le quotidien congolais, « le retour du soldat du peuple passe pour un premier test pour conforter sa stature de présidentiable digne d’amener l’opposition à la victoire finale. Bien plus, l’accueil qui lui sera réservé à Kinshasa convaincra ceux qui doutent de sa capacité à mener le peuple congolais vers la première alternance démocratique de son histoire. »

Le FCC se frotte les mains

Pour sa part, relève Actualité CD, « Emmanuel Ramazani Shadary, le candidat du FCC, le Front commun pour le Congo, la majorité présidentielle, a dévoilé hier lundi son programme d’action évalué à 86 milliards de dollars. Ce programme comporte quatre axes prioritaires. A savoir : le renforcement de l’autorité de l’État et l’aménagement de la gouvernance publique ; la construction d’une économie diversifiée et compétitive ; la lutte contre la corruption et l’accès aux services sociaux de base ainsi que le renforcement du rôle géostratégique de la République Démocratique du Congo. »

Et au FCC, on est « serein », constate Afrikarabia : « on estime assez logiquement que l’éparpillement des voix de l’opposition va mathématiquement profiter à Emmanuel Ramazani Shadary. Même si le dauphin du président Kabila est peu connu des Congolais et ne possède qu’un fief électoral modeste dans le Maniema, il bénéficie de tous les moyens de l’Etat pour battre campagne, pointe Afrikarabia. L’ensemble de ce qui compte de ministres et de hauts cadres au Congo fait partie de son équipe de campagne. Et les moyens financiers de la majorité présidentielle semblent inépuisables : avion privé, meetings aux quatre coins du pays, affiches, clips de campagne, et surtout une omniprésence dans les médias proches du pouvoir. »

De nombreux écueils…

Enfin, constate Le Nouvel Observateur, « à un mois de l’élection présidentielle et des élections législatives, la commission Justice et Paix de la CENCO, la Conférence Episcopale du Congo, exprime ses inquiétudes. Dans un rapport publié hier lundi, la commission dénonce de multiples violations des droits de l’homme et souligne que le droit de manifester reste encore soumis à l’arbitraire. Si les choses semblent bouger et s’améliorer à Kinshasa, la capitale, il n’en est pas de même en province où la Commission justice et paix fait état de répression violentes des manifestations par la police nationale. »

Autre écueil, pointe encore Le Nouvel Observateur, les « très controversés machines à voter qui divisent encore la classe politique et la société civile congolaise. »

Et puis, il y a le « défi » logistique, relève encore le quotidien kinois : « le déploiement des matériels électoraux dans un pays dépourvu d’infrastructures routières. Certaines localités ne sont accessibles qu’en pirogue ou même à vélo. L’arrivée de la saison des pluies qui risque de ralentir le déploiement et de rendre même certaines zones inaccessibles. Et il y a aussi la présence des groupes armés dans l’Est du pays qui constitue un véritable obstacle à l’organisation des élections. Enfin, il y a l’épidémie d’Ebola dans le Nord Kivu qui continue de faire des ravages notamment à Beni. »

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