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Agenda culture Afrique

L'agenda culture Afrique du 17 au 23 juin 2018

Publié le :

Où sortir la semaine prochaine ? L’agenda culturel africain, avec Anne Bocandé, rédactrice en chef d’Africultures.com.

Le Festa2h prend ses quartiers à Dakar pour une 13e édition.
Le Festa2h prend ses quartiers à Dakar pour une 13e édition. Festa2h
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Mercredi c’est le début des festivités de Festa2H. 4 jours de concerts avec les plus grandes stars du hip-hop sénégalais. Et cette édition est quelque peu spéciale puisqu’elle s’inscrit dans le déroulé d’une programmation qui a commencé le 1er janvier et qui terminera le 31 décembre : il s’agit cette année de fêter, au Sénégal, 30 ans de hip-hop galsen.

Les papas seront donc là, avec une scène « la goldstage », qui leur est réservée au Festa2H pour le dernier concert samedi soir. Il y aura notamment les Positive black soul, le groupe mythique des années 1990 conduit par Didier Awadi. Il y aura Matador, l’un des fondateurs par ailleurs de l’association Africulturban qui porte cet événement Festa2H, Africulturban, acteur culturel qui structure le mode du hip-hop depuis 2006 avec des cycles de formations, de professionnalisations aux métiers du son, de la technique, de la scène et bien sûr avec des événements réguliers dont Festa2H fait partie.

Aux côtés des « old school » il y a également les « new school », c’est-à-dire la nouvelle génération à l’instar des Freevoices, cette formation hip-hop exclusivement féminine dont j’ai déjà eu l’occasion de parler dans cet agenda culturel. Elles seront sur la scène du Festa2H mercredi soir.

Mercredi soir, on pourra également y découvrir ou redécouvrir un duo : Ceptikalif

Ce ne sont pas des nouveaux venus de la scène hip-hop galsen… Birom Seck, alias Ceptik, et Kalif s’associent pour former le groupe Ceptikalif. Leur album est prévu pour une sortie le 20 juillet prochain. Ils nous offrent un extrait ce matin.

Le projet s’appelle Lyricistes, car comme ils aiment à le dire ils sont attachés aux paroles, à la plume, au texte dans le rap. Leur parcours en témoigne, il suffit d’écouter quelques-uns de leurs morceaux en solo ou dans leurs différentes formations.  

Ceptik est notamment l’un des fondateurs du collectif de slam sénégalais Vendredi slam. Avec Ceptikalif, les deux artistes allient leurs forces et proposent un album où s’entremêlent le français et le wolof.

Festival d’envergure également, mais cette fois en Afrique du Nord au Maroc : le festival Gnaoua et Musiques du monde c’est à partir de jeudi.

Direction Essaouira, en bord de mer, pour celui qui est encore aujourd’hui l’un des festivals de musique les plus importants du Maroc certes, mais aussi du continent, et l’un des plus fréquentés.

Il ouvre cette semaine sa 21e édition et comme son titre le suggère les musiques gnaouas y invitent les musiques du monde.

S’y discutent et débattent régulièrement des questions comme comment préserver le patrimoine instrumental africain avec, sur cette table ronde prévue la semaine prochaine, Khalil Mounji fondateur et président de l’association gnaoua Culture, à ses côtés des artisans d’instruments traditionnels et également des chercheurs.

Côté concert vous pouvez y retrouver par exemple la star malienne Fatouma Diawara qui vient de sortir son deuxième album solo, « Fenfo ».

Et évidemment plusieurs grands artistes des musiques gnaous, musiques qui, rappelons-le, serait un héritage des esclaves noirs d’Afrique du Nord…

Focus sur l’une des artistes en concert et fer-de-lance aujourd’hui des musiques gnaouas

Elle s’appelle Asmaa Hamzaoui et elle est l’une des rares femmes musiciennes aujourd’hui qui portent haut les couleurs musicales des musiques gnaouas. Elle joue du guembri, l’un des instruments principaux des formations gnaoua et est, à 20 ans seulement, à la tête du groupe BNAT Tombouctou.

Traditionnellement les femmes ne jouent de cet instrument que dans l’intimité. Asmaa Hamzaoui sera sur la scène du festival gnaoua et musiques du monde, avec son groupe, vendredi et entonnera comme l’art gnaoui lui a été transmis des titres qui relatent la souffrance des esclaves, l’exil et donc la mémoire africaine….

 

Toute l’actualité culturelle des Afriques sur www.africultures.com et sur la page Facebook de vos médias : Africultures/Afriscope.

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