Accéder au contenu principal
Agenda culture Afrique

Agenda culture Afrique du 8 au 14 avril 2018

Publié le :

Où sortir la semaine prochaine ? L’agenda culturel africain avec Anne Bocandé, rédactrice en chef d’Africultures.

L'affiche de la 13ème édition du festival des Rencontres du film court à Madagascar du 13 au 21 avril 2018.
L'affiche de la 13ème édition du festival des Rencontres du film court à Madagascar du 13 au 21 avril 2018. DR
Publicité

C’est un festival historique qui se déroule en ce moment à Carthage en Tunisie.

C’est la 13e édition du festival de jazz qui a ouvert ses portes vendredi avec le duo malien Amadou et Mariam. Une vingtaine d’artistes européens, américains et africains se produisent jusqu’à dimanche prochain. Si vous êtes à Tunis peut-être les avez-vous déjà entendus pour la réouverture, fin mars, du Cinevog, un centre culturel historique de la capitale tunisienne.

En quelques jours seulement le premier titre de leur nouveau projet, Ayem a été vu par plus de 30 000 personnes sur YouTube. Un titre mélancolique, qui nous transporte dans le quotidien d’un couple en déroute

Au Burundi, théâtre à Bujumbura : 3e édition du festival Buja sans tabou qui démarre le jeudi 12 avril.

Une troisième édition orchestrée par le metteur en scène Freddy Sabimbona, aussi à la tête de la troupe de théâtre LAMPYRE. Une dizaine de spectacles de théâtre sont programmés, tous gratuits, à l’Institut français de Bujumbura, à l’université mais aussi au bar chez Gérard, histoire de sortir le théâtre des espaces classiques de représentations.Le festival a lieu aussi à Gitega, deuxième plus grande ville du pays, dans une école et un lycée.

A ne pas rater, la pièce « Les SANS » de l’artiste burkinabè, Ali Kiswensida Ouédraogo, et mise en scène par le fondateur du festival Buja sans tabou. C’est une pièce inspirée par un texte profondément anticolonial, de Frantz Fanon, « Les damnés de la terre », publié en 1961. Frantz Fanon était martiniquais, psychanalyste ; il a passé une partie de sa vie en Algérie. Une pièce qui renouvelle le questionnement sur le colonialisme.

Vous pouvez écouter cette pièce sur RFI puisqu’elle a été présentée par l’artiste dans le cycle des lectures « ça va ça va le monde » il y a quelques mois. Le festival « Buja sans tabou » c’est jusqu’à dimanche prochain.

A Antananarivo, c’est parti pour la nouvelle édition du festival des Rencontres du film court.

La 13e édition s’ouvre vendredi avec pour thématique « l’Afrique est le monde ». Comme chaque année, une quarantaine de films concourent pour les Zébus d’or. Ils viennent de tout le continent et une sélection spéciale est prévue pour les films malgaches, afin d’encourager cette production.

Plus de 350 films seront projetés pendant les 9 jours que dure le festival

Comme nous le rappelons dans plusieurs de nos articles consacrés aux Rencontres du film court de Madagascar sur Africultures, ce festival est aujourd’hui la plus grande manifestation cinématographique de l’île rouge, un espace de diffusion de films mais aussi d’échanges autour des enjeux du cinéma à Madagascar. Le festival essaie aussi depuis plusieurs années de développer ses activités sur le reste de l’île.

Direction le Congo-Brazzaville pour Fiest’à Kombé vendredi prochain.

Kombé est le quartier de Brazzaville où le centre de danse Baning’art s’est installé. Un centre de représentation et de formation créé à l’initiative du chorégraphe congolais Delavallet Bidiefono, figure majeure de la danse contemporaine depuis plus de 10 ans.

Plusieurs jeunes danseurs et danseuses déjà présents dans les dernières créations du chorégraphe présenteront des performances et solo. A l’instar de Zeli Mbanzila, qu’on a déjà pu voir sur scène dans la création Au-delà. Il y aura aussi un solo de la talentueuse danseuse Cognès Mayoukou, qui tourne en ce moment, en Europe, avec Delavallet Bidiefono dans le spectacle « Monstres on ne danse pas pour rien », le coup de cœur d’africultures.

Et puis cette soirée à Kombé, vendredi soir, prévoit aussi différentes prestations hip hop et musique.

Côte d’Ivoire : le collectif KamaYakoi prend ses quartiers à la Fabrique culturelle d’Abidjan

A partir de 14h place aux musiques électroniques pour « chiller » en ce dimanche. Aux platines : le collectif KamaYakoi. L’un de ses membres, alias Pratika, s’est attaqué au célèbre morceau ZIBOTE de l’artiste ivoirien Ernesto Djéjé, sorti en 1977. Pratika y a enlevé les cuivres volontairement pour se concentrer nous dit-il sur le riff de guitare qui devient au fur et à mesure assez hypnotisant. Un son remixé qui cartonne en club et maki ivoiriens.

Les autres rendez-vous et actualités culturelles sont à retrouver sur le site d’information africultures.com.. et sur la page Facebook Afriscope , Africultures.

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.