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Les têtes d'affiches de Denise Epoté

Monique Mukuna Mutombo, candidate pour la prochaine présidentielle en RD Congo

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L’Afrique en marche, les têtes d’affiche de Denise Epoté de TV5MONDE, comme chaque dimanche sur RFI, avec Alexis Guillleux. Trois personnalités figurent au menu de cette édition : Monique Mukuna Mutombo, une candidate pour la prochaine présidentielle en République démocratique du Congo. La plateforme internationale Women in Africa se donne rendez-vous à Dakar. Honorine Ngou et Venance Konan, prix de la presse panafricaine.

Denise Epoté.
Denise Epoté. © RFI/Pierre René-Worms
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Alexis Guilleux - Bonjour Denise Epote pour votre première tête d’affiche vous avez retenu une femme Monique Mukuna Mutombo. Cette cheffe d’entreprise vient de publier chez Edilivre un ouvrage qui a pour titre « RDC possible intégration régionale? Mon expérience  ». Un livre programme pour celle qui aujourd’hui est la première femme candidate à l’élection présidentielle du 23 décembre.

Économiste de formation, Monique Mukuna Mutombo est à ce jour la seule femme candidate à l’élection présidentielle en RDC. Une candidature qu’elle a déclarée dès 2016, date officielle de la fin du mandat de Joseph Kabila. Seule une femme, dit-elle, peut remettre de l’ordre dans ce pays paradoxalement classé parmi les plus pauvres du monde. Les cinq priorités du  programme de Monique Mukuna Mutombo sont: la sécurité alimentaire, l’éducation avec notamment la gratuité de l’école primaire, la justice avec tolérance zéro pour les violeurs, le tourisme et la lutte contre la corruption. La préface de ce livre de 246 pages est du secrétaire général adjoint de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale. Abdalllah Manirakiza loue la vision de Monique Mukuna Mutombo pour redresser son pays. A la tête d’une équipe d’hommes au sein de l’entreprise qu’elle dirigeait, elle a su relever les défis pour remettre à flot une entreprise au bord du gouffre.

Deux autres femmes font partie de votre sélection. La première, Aude de Thuin, est à l’origine de la plateforme internationale Women in Africa. Après le succès de la première assemblée tenue à Marrakech l’année dernière, Dakar accueillera le 12 avril le premier sommet régional Afrique de l’Ouest. La seconde, Solange Rokhaya Ndir est l’ambassadrice Women in Africa Initiative au Sénégal.

Vexée de n’avoir pas été invitée à Davos en 2005, Aude de Thuin réuni à Deauville 1400 femmes d’influence originaires de 80 pays. Le Women’s Forum est né. Le forum travaille à une meilleure représentativité des femmes sans oublier la complémentarité femme-homme. Elle est essentielle pour une société plus égalitaire. Le succès du forum est tel qu’en 2011 il est racheté par un grand groupe publicitaire. Aude de Thuin, qui n’est jamais à court d’idées, décide alors de créer Women in Africa. Une plateforme destinée à accompagner les femmes du continent dont le dynamisme est un atout pour promouvoir et garantir le développement. Après Marrakech l’année dernière, où s’est tenu le premier sommet mondial Women in Africa, Dakar accueillera mi-avril le premier sommet régional Afrique de l’Ouest. Un choix qui ne doit rien au hasard. L’esprit entrepreneurial des Sénégalaises n’étant plus à démontrer. L’ambassadrice du Women in Africa au Sénégal est Solange Rokhaya Ndir. Elle pilote chez Sonatel un programme dont l’objectif est de faire du numérique un outil d’implication économique et d’autonomisation des femmes. Ce n’est du reste pas son unique casquette, ou turban, son  accessoire de prédilection, car Solange Rokhaya Ndir  est également la vice présidente de l’association des femmes sénégalaises dans le secteur des TIC et fondatrice de « je consomme made in Sénégal » pour promouvoir le savoir-faire sénégalais. C’est dans le magnifique cadre de l’Ecole des sables de la chorégraphe Germaine Acogny qu’ont rendez-vous toutes ces  femmes dont les actions devront changer  la gouvernance et le développement du continent.

Les femmes d’Afrique centrale qui ne manquent pas de dynamisme  espèrent accueillir le prochain sommet Women in Africa.

Et pour finir, deux écrivains primés. C’était au Salon du livre de Paris qui s’est achevé le 19 mars. La Gabonaise Honorine Ngou et l’Ivoirien Venance Konan, tous deux ont reçu le prix de la presse panafricaine dont c’était la première édition.

Professeur de littérature à l’université Omar Bongo de Libreville, Honorine Ngou compte dans sa bibliographie cinq romans dont certains sont au programme au Gabon mais également  à l’université de Chicago. Ce dont elle n’est pas peu fière. Avec la langue française, l’auteur dit entretenir  un rapport amoureux. Même  si parfois  dans ses romans elle dit  la «concasser» pour faire parler des personnages qui n’ont pas été à l’école. Le second lauréat du prix de la presse panafricaine est Venance Konan, directeur de publication du quotidien ivoirien Fraternité Matin. Grand Prix de la littérature noire pour le livre consacré à Edem Kodjo, ancien secrétaire général de l’OUA et ancien Premier ministre du Togo, l’auteur vient de publier chez Lafont un essai dont le titre ne souffre d’aucun commentaire «  Si le noir n’est pas capable de se tenir debout laissez le tomber. Tout ce que je vous demande c’est de ne pas l’empêcher de se tenir debout ».

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