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Le coq chante

Colloque international sur les zones cotonnières africaines à Bamako

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Ce colloque international sur les zones cotonnières africaines à Bamako, s’est tenu du 21 au 24 novembre 2017. Cette importante rencontre qui a réuni des chercheurs et des spécialistes du coton a été organisée par le gouvernement malien, à travers l’Assemblée permanente des Chambres d’agriculture du Mali (APCAM), avec l’appui de l’Agence Française de Développement (AFD), la Compagnie malienne pour le développement du textile CMDT, l’Institut d’Economie Rurale du Mali (IER), l’Union Européenne, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), et bien d’autre partenaires.

Colloque international sur les zones cotonnières africaines à Bamako, en novembre 2017.
Colloque international sur les zones cotonnières africaines à Bamako, en novembre 2017. © RFI/Sayouba Traoré
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Dans l’économie agricole des pays d’Afrique subsaharienne, le coton occupe une place importante.
Quelques chiffres.Au Togo, le coton constitue la première culture de rente. Au Burkina Faso, la filière coton représente 21 % de la valeur ajoutée du secteur agricole, réalise 60 % des exportations et emploie plus de 3 millions de personnes. La culture du coton représente entre la moitié et les ¾ de la valeur des exportations au Tchad, et occupe environ 30 à 40% des surfaces agricoles du pays. Le coton est le premier produit d'exportation du Bénin, et fournit près de 40 % des devises. 325 000 familles en vivent. La filière cotonnière occupe une place prépondérante dans l’économie malienne : 15% du PIB et 30 à 45% des recettes d’exportation. La filière fait vivre directement 4 millions de personnes et près de 5 millions de personnes indirectement.

Plus important, sur le plan de la sécurité alimentaire, la culture du coton est souvent associée à la production de céréales. Or, les zones cotonnières africaines sont aujourd’hui confrontées à de nombreux problèmes : terres dégradées, baisse de la pluviométrie, effets des changements climatiques. Il faut ajouter que c’est une agriculture essentiellement pluviale, donc absence d’irrigation et faible niveau de maîtrise des eaux. Il y a aussi le faible niveau d’alphabétisation dans les zones de production cotonnière, alors qu’on a cruellement besoin de producteurs alphabétisés sur le terrain, parce que ce sont eux qui sont des relais importants entre l’encadrement technique et les exploitations agricoles. Et il faut rapprocher tout cela à une baisse de rendement des variétés cultivées. Et le sursaut que constitue le colloque de Bamako vient à point nommé.

En images

Invités :
- Moro Diakité, ingénieur des Sciences appliquées, responsable Statistiques de la Compagnie malienne pour le développement du textile (CMDT)
- Moriké Diawara, assistant de recherche au compte du projet PASE II à l’Institut d’Economie Rurale du Mali
- Docteur Fagaye Sissoko, agronome, chercheur au Programme coton de l’Institut d’économie Rurale du Mali
- Sidiki Traoré, géographe, assistant de recherche à l’Institut d’Economie Rurale de Sotuba
- Mamy Soumaré, spécialiste en Système d’information et Gestion des connaissances, enseignant à l’Université de Bamako et chercheur à l’Institut d’Economie Rurale.

Production: Sayouba Traoré
Réalisation: Ewa Moszynski

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