Accéder au contenu principal
Revue de presse Afrique

A la Une: Sénégal, l'aéroport de la concorde

Publié le :

Vue générale du nouvel aéroport Blaise-Diagne au Sénégal.
Vue générale du nouvel aéroport Blaise-Diagne au Sénégal. SEYLLOU / AFP
Publicité

L’aéroport international Blaise Diagne de Diass a été inauguré hier par le président Macky Sall… qui a pris soin d’éteindre toute polémique sur la paternité de ce projet. Ciseaux en main, le chef de l’Etat sénégalais coupe le ruban inaugural à « la Une » du quotidien EnQuête. Comme le souligne ce journal, Macky Sall a fait une « une mise au point qui vient mettre fin aux tiraillements sur la paternité de ce projet », en déclarant ceci : « Abdoulaye Wade l’a commencé et nous l’avons continué jusqu’à finition ». Une mise au point « qui fait chuter la tension » et une « reconnaissance (qui) répare également une injustice », souligne EnQuête.

Côte d’Ivoire : du rififi à Frat Mat

En Côte d’Ivoire, le journal Fraternité Matin est en émoi. Il y a trois jours, des salariés en colère, plusieurs heures durant, ont occupé les locaux de ce quotidien gouvernemental. Et ils en ont interdit l’accès au directeur général comme à son adjoint, dont ils ont exigé le départ. Il a une quinzaine, un plan social a été annoncé à Frat Mat. Et ce matin le directeur général de ce journal prend la plume pour prier ses « collaborateurs » de « savoir raison garder » et, une fois encore, comme il l’avait fait jadis lors de sa prise de fonction, fixer comme « objectif » pour Fraternité Matin de devenir le « premier groupe de presse d’Afrique »...

Zimbabwe : les yeux doux à l’étranger

Au Zimbabwe, le nouveau président s’attelle à redresser le pays. Et il entend faire les yeux doux aux capitaux étrangers. Emmerson Mnangagwa « espère faire revenir les investisseurs », souligne le quotidien français Libération, « et avec eux, les devises étrangères ».  Ce journal pointe la « baisse des investissements étrangers directs », mais aussi une « mauvaise gestion » et une « hausse des dépenses publiques, malgré des revenus en chute libre ».

Comme le souligne Libé, la tâche est « immense » pour le nouveau président, qui vise avant tout à faire revenir les investisseurs « étrangers ».

Burkina Faso : 57 ans de solitude

Dans quatre jours, le Burkina Faso va fêter ses 57 ans d’indépendance. Et le pays est toujours à la recherche de ses marques. C’est ce que souligne justement le journal local Le Pays. « Sur le plan politique par exemple, l’histoire du pays a été assez mouvementée, avec de nombreux soubresauts qui se sont souvent traduits par une certaine instabilité institutionnelle. En témoignent le soulèvement populaire de 1966 qui a vu la chute (…) du président Yaméogo, les nombreux coups d’Etat (…) qui ont émaillé la période des années 80 dont celui de 1987, l’insurrection populaire (de) 2014 qui a vu la chute du régime de Blaise Compaoré après 27 ans de règne, et le putsch manqué de 2015 du Général Diendéré contre la Transition », rappelle Le Pays.

Toutefois, insiste ce quotidien, il reste encore au BF à « s’imposer véritablement sur le plan international. Car, malgré les manifestations internationales comme le FESPACO (…), le Burkina Faso reste encore et surtout connu à l’extérieur par le pic de la révolution de Thomas Sankara qui a su réhabiliter l’image du pays et restaurer la dignité  du peuple d’une part, et d’autre part par l’insurrection populaire d’octobre 2014 où il a prouvé à la face du monde, sa capacité à décider de sa destinée », énonce Le Pays.

Macron : vive Ouaga by night !

Et puis, de manière plus insolite, Emmanuel Macron est à « la Une » ce matin au Burkina Faso, où le président français a brièvement profité des joies de Ouagadougou by night ! Emmanuel macron est en effet « en Une » de L’Observateur Paalga. Assis dans un maquis aux côtés de la patronne du Rolls, le chef de l’Etat est passé boire une bière lors de son récent voyage sur place. Une « Beaufort » précise le journal en manchette ! Lucy, la patronne, raconte : « Nous l’avons servi naturellement du mieux que nous pouvions.
Ils ont tous bu dans les mêmes verres destinés aux clients. Ils ont été très coopératifs. Lui a pris une bière Beaufort, d’autres des bières de chez nous et sa sécurité, de la sucrerie. Une vingtaine de minutes plus tard, il est reparti et n’a pas esquissé de pas de danse, contrairement à ce que certains ont relaté.
». Dommage !

Bien entendu, « la guerre des selfies a fait rage, chacun voulant s’afficher à côté de l’illustre hôte. La patronne des lieux, qui considère cette visite surprise comme une grâce, ne tarit pas de reconnaissance sur le Bon Dieu et compte même adresser une lettre de remerciements et de reconnaissance à l’ambassade de France », énonce L’Observateur Paalga. Au Bon Dieu… ou plutôt à Jupiter…

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Voir les autres épisodes
  • 04:12
  • 04:12
  • 04:13
  • 03:45
  • 03:53
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.