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Revue de presse Afrique

A la Une : Tshisekedi, ballade pour un cercueil

Publié le :

© AFP/Pius Utomi Ekpei
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L’information barre la Une du quotidien Le Potentiel. Après des mois de tractations entre la famille biologique de feu l’ex-chef de l’opposition congolaise, la famille politique et les autorités de Kinshasa, Etienne Tshisekedi sera en effet porté en terre dans la périphérie de Kinshasa à N’Sele, dans une concession familiale.

Quand ? C’est encore ce qui reste à déterminer, mais Le Potentiel a aussi une idée du lieu d’exposition de la dépouille du « sphinx de Limete », et qui sera probablement « le Palais du peuple », énonce ce quotidien kinois, auquel le porte-parole du parti UDPS d’Etienne Tshisekedi se confie. « La permanence du parti à Limete n’est pas vaste, dit Augustin Kabuya au Potentiel. A la N’Sele, c’est une grande concession qui abritera le cimetière et des bâtiments. C’est un cadre qui sera exploité comme un site touristique, véritable lieu de pèlerinage. »

Gbagbo : le fiasco de l’accusation

En Côte d’Ivoire, l’ombre de Laurent Gbagbo plane toujours sur la vie politique. Et ce du fait de Mediapart. La revue de presse de RFI évoquait ici-même hier matin les déclarations de l’ex-président ivoirien à ce journal en ligne et les premiers commentaires qu’elles ont suscités en Afrique.

D’autres sont hissés ce matin en Une, en Côte d’Ivoire bien sûr, avec, par exemple, celle du bi-hebdomadaire satirique L’Eléphant déchaîné qui estime que Laurent Gbagbo a fait preuve de « naïveté puissance 4 », ou encore celle du quotidien Notre Voie, proche de l’ex-président ivoirien, qui trouve que Gbagbo est « deux fois otage ».

Les déclarations de Laurent Gbagbo sont également reprises dans La Nouvelle Tribune. « Gbagbo balance tout » en accusant la France d’être « à la base de sa chute », lance ce quotidien béninois. Le 360 Afrique en fait autant et trouve que Laurent Gbagbo n’a pas « perdu sa verve ».

Et Mediapart, justement… Ce site d’information très en vue a récidivé hier en mettant en ligne un nouvel article dans lequel il estime le président Ouattara « fragilisé » et « rattrapé par son passé ». Mediapart, en effet, souligne « l’affaiblissement rapide » du pouvoir de l’actuel chef de l’Etat ivoirien d’abord ; « l’effondrement de l’accusation » contre Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale ensuite.

Le premier de ces deux « événements » résulte de la série de mutineries dans l’armée ; le second de « l’effondrement continu » de la « thèse » de l’accusation contre Laurent Gbagbo à la CPI. « Etroitement liés », ces deux événements se « télescopent » et ce télescopage « ruine » le récit « forgé par la France et l’actuel pouvoir » sur les dix années de crise ivoirienne, énonce Mediapart.

Gbagbo : libération en vue ?

Le pouvoir actuel ivoirien « fragilisé » et « rattrapé par son passé » ? Alors que l’État ivoirien est « confronté à une sérieuse crise économique », ce journal sur Internet souligne le caractère ruineux de la « rémunération avantageuse » et de « l'intégration dans l’armée » promises aux rebelles des Forces nouvelles qui ont été « de nouveau mobilisés » pour nombre d’entre eux « lors de la crise postélectorale de 2010 et 2011 » afin de « faire partir Laurent Gbagbo de la présidence ».

Mission dont « le plus gros des actions sur le terrain » a, en fait, été « réalisé » par « l’armée française », remarque Mediapart. Résultat, ce journal relaie l’avis de « spécialistes » selon lesquels l’armée ivoirienne, « majoritairement constituée d’anciens rebelles des Forces nouvelles », est « dangereuse ».

« L’effondrement » de l’accusation de la CPI contre Laurent Gbagbo ? Exemples à l’appui, dont celui de l’expert néerlandais en analyses ADN, Mediapart relève que même les « plus importants » témoins cités par le bureau du procureur de la Cour pénale internationale ont « contredit sa thèse ».

Conclusion : « D’ici à 2020, il est fort probable que Laurent Gbagbo retrouve la liberté, prédit Mediapart. (…) La vie politique ivoirienne en serait alors totalement bouleversée, l’ancien président étant toujours très populaire dans son pays ». Et ce matin, Médiapart publie le troisième volet de cette série, intitulé : « Pourquoi Ouattara a été le relais efficace des intérêts français ».

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