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Aujourd'hui l'économie

France: un cocktail de dossiers chauds attend le nouveau gouvernement

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Les dossiers brûlants ne manquent pas. A peine installé, le nouveau gouvernement français doit faire face à de nombreux chantiers laissés inachevés par l’ancien gouvernement.

Lors du premier conseil des ministres à l'Elysée, le 18 mai 2017.
Lors du premier conseil des ministres à l'Elysée, le 18 mai 2017. REUTERS/Francois Mori/Pool
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Le nouvel exécutif doit gérer en urgence plusieurs plans sociaux et projets de restructurations avec des milliers d’emplois en jeu. La priorité sera donnée à GM & S. La liquidation de l‘équipementier automobile risque d’être prononcée le 23 mai. Près de 280 emplois sont en jeu. La situation est très tendue. Les employées menacent de faire sauter l’usine si une solution n’est pas trouvée. Ils mettent la pression sur les deux principaux donneurs d’ordre, PSA et Renault, pour qu’ils s’engagent sur un volume de commandes suffisantes.

Autre dossier important : Whirlpool, considéré comme un symbole des maux de la mondialisation. L’usine de fabrication de sèche-linge d’Amiens devra fermer l’an prochain. Le géant américain de l’électroménager va délocaliser sa production en Pologne. Pas de solution miracle pour le moment. Le site cherche un repreneur pour maintenir son activité.

Le nouveau gouvernement doit se pencher également sur les dossiers de Tati et Vivarte

Après avoir supprimé 1 850 postes en 2015 le groupe textile Vivarte, connu à travers ses marques La Halle, Naf-Naf ou encore André, a annoncé en janvier des cessions d’enseignes et deux nouveaux plans sociaux. Les syndicats craignent la suppression de 900 postes.

Quant à Tati, la célèbre enseigne au vichy rose, elle est placée en redressement judiciaire. Malgré cinq offres de reprises, aucune solution ne semble viable et plusieurs centaines d’emplois risquent de disparaitre. Et ce n’est pas fini : le nouvel exécutif doit faire face à d’autres dossiers comme celui de l’entreprise agroalimentaire William Saurin, de la restructuration d’Airbus ou encore le plan social chez AccorHotels.

Autre chantier qui risque de provoquer la colère des syndicats : la réforme du Code du travail

Si Emmanuel Macron n’a pas de solution miracle pour toutes ces entreprises, il veut en revanche rendre le marché du travail plus flexible afin que les entreprises embauchent sans peur. Pour cela, il va lancer dès cet été une réforme du Code du travail. Pour aller vite, le nouveau chef de l’État entend légiférer par ordonnances.

Emmanuel Macron souhaite donner davantage de latitude aux accords d’entreprise qui prédomineront définitivement sur les accords de branche. Il souhaite également instaurer le référendum dans l’entreprise à l’initiative de l’employeur sur la plupart des sujets et plafonner les indemnités prud’homales en cas de licenciement abusif. Pour le patronat, cela éviterait les délocalisations et les plans sociaux.

Le problème c’est que le gouvernement doit obtenir l’autorisation du Parlement avant de légiférer par ordonnance. Reste à savoir sur quelle majorité pourra s’appuyer Emmanuel Macron après les législatives de juin.

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