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Afrique économie

Afrique du Sud: la French Tech au Cap

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Ça bouge en Afrique du Sud … Un entrepreneur français -installé dans le pays depuis plus de 10 ans- a lancé un « incubateur » d’entreprises. Il s’agit d’une structure pour accompagner des projets de création de sociétés dans la haute technologie et dynamiser la coopération entre la France et l’Afrique du Sud. La structure est installée dans la ville du Cap, qui a récemment reçu le label « French Tech, un label de qualité. »

Le Cap.
Le Cap. Andrew Massyn/CC/Wikimedia
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Face à la mer, les bureaux de la French Tech. Des ordinateurs, des mentors, un réseau. Toute une structure pour aider les jeunes entrepreneurs français mais également sud-africains à développer leur projet. Christophe Viarnaud, un des fondateurs de cet incubateur, le présente. « C’est une agrégation de ressources et de services partagés qui permettent à des jeunes pousses, nouvellement créées, de pouvoir travailler dans les meilleures conditions pour développer de nouveaux produits et de nouveaux services ; comprendre le marché dans lequel elles doivent évoluer et lancer ces produits et services le plus rapidement possible. »

Des solutions high-tech françaises pour des entreprises sud-africaines.

Romain Dugué a tout juste 20 ans. Au Cap depuis quelques mois, il vient de créer un outil pour assister une entreprise sud-africaine qui vend de l’électricité prépayée par internet. « Au lieu de contacter le support client par téléphone, on va pouvoir aller directement sur Facebook messenger, discuter directement avec l’entreprise et c’est un robot qui va nous répondre. C’est plus facile [de créer ce service] ici, au Cap, dans le réseau qu’il y a ici, parce qu’on est toujours stimulé par tout un écosystème, […] on va avoir des nouvelles idées, des ressources, […] du réseau, du financement, ça permet d’avancer. »

Plus de 360 entreprises françaises sont présentes en Afrique du Sud. Une présence qui se renforce avec l’arrivée chaque année de petites et moyennes entreprises. Et pourtant, le potentiel du marché sud-africain est encore largement sous-exploité, notamment dans la haute technologie, estime Christophe Viarnaux : « les Français ont plusieurs plus. D’abord ils ont un savoir-faire dans la gestion de l’innovation et de l’entrepreneuriat qui est reconnu dans le monde entier. Et aussi [ils ont] le plus du moins. C’est-à-à-dire que nous ne sommes pas les Américains, nous ne sommes pas les Chinois, nous n’avons pas de grand marché sur lequel nous appuyer ou nous n’avons pas de grands groupes technologiques ou beaucoup de capitaux, donc on sait faire des choses très efficaces avec très peu de moyens ! [C’est] ce qui intéresse beaucoup nos amis en Afrique, puisqu’en Afrique on a les mêmes problèmes ».

Le projet est financé par des fonds privés et par une aide du gouvernement sud-africain pour aider à la création d’emploi. Une douzaine de startups ont déjà été lancées, une quinzaine d’autres sont en préparation. Les membres de la French Tech espère voir Le Cap devenir la Silicon Valley du continent africain.

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