Accéder au contenu principal
Invité Afrique soir

Maroc : «Le parc foncier a toujours été sujet à répartition de privilèges»

Publié le :

Un scandale agite le Maroc depuis samedi dernier. Il est lié à la révélation, par deux sites d'information indépendants, de la vente de biens de l'Etat des prix dérisoires à des hauts responsables, dont le  wali de Rabat, c'est-à-dire le préfet de la capitale. L'affaire n'en finit pas de rebondir, avec des documents montrant que deux ministres et des conseillers du roi ont également bénéficié de tarifs très avantageux pour acquérir des terrains dans un quartier huppé de Rabat. Notre invité ce soir est l'avocat et universitaire marocain Omar Benjelloun. Il explique que ces pratiques ne sont pas nouvelles et qu'elles sont même légales, dans un pays où le clientélisme est fréquent, même si elles sont condamnables aux yeux de l'opinion publique. Et il rappelle surtout que ces révélations interviennent en période pré-électorale. Il est au micro de Léonard Vincent.

Avenue Mohammed V à Rabat.
Avenue Mohammed V à Rabat. ©Getty Images/Michele Falzone
Publicité

« Le parc foncier a toujours été sujet à répartition de privilèges depuis l’indépendance du Maroc. De privilèges orientés vers les dignitaires de l’Etat, quelle que soit leur cour constituée ou quelle que soit leur appartenance politique. Une fois que ce phénomène a été connu de l’opinion publique, il y a eu une règlementation par un décret de 1995, mais ce décret n’a pas été publié au Bulletin officiel justement, pour des raisons de confidentialité et ainsi continuer à faire disposer ce parc aux privilégiés du régime... »

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.