Affaire Ingabire: le vice-président de son parti dénonce ses conditions de détention
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Le livre de Victoire Ingabire, Entre les 4 murs du 1930, est paru ce samedi 24 octobre à l'occasion d'une journée organisée à Bruxelles en l'honneur de l'opposante rwandaise. Arrêtée en octobre 2010, quelques mois après son retour au pays, et condamnée en décembre 2013 à 15 ans de prison pour, notamment, « conspiration contre les autorités» et « minimisation du génocide ». Une dizaine d'associations, rwandaises et internationales, et de formations politiques ont demandé à cette occasion sa libération. Victoire Ingabire décrit dans ces notes ces près de quatre années d'acharnement des autorités rwandaises, ses conditions de détention au sein du 1930 (le nom de la prison, construite cette année-là), et compare son pays à un régime totalitaire. Joseph Bukeye, vice-président du parti de Victoire Ingabire, les FDU-Inkingi, non-reconnu par Kigali, et président de la plateforme des partis de l'opposition rwandaise en exil, répond aux questions de François Mazet.
« Il y a eu des témoins neutres qui ont visité Victoire en prison. Je peux citer par exemple la délégation parlementaire hollandaise qui est allée sur place avec l’ambassadrice hollandaise. Il y avait une autre délégation de la Coopération développement qui a pu aussi aller en prison et qui en a d’ailleurs été expulsée. Et donc ce que nous disions ce n’était pas des exagérations, c’était des faits et ça continue jusqu’à présent... »
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