Accéder au contenu principal
Traité transatlantique

Fin du 13e round de négociations du TTIP: les défis restent nombreux

A New York s’est tenu toute la semaine le 13e round de négociations sur le Traité transatlantique pour le commerce et l’investissement, le TTIP, que l’on appelait précédemment Tafta. Malgré la défiance de beaucoup, aussi bien en Europe qu’aux Etats-Unis, les promoteurs du projet initié depuis 2013 espèrent toujours conclure un accord d’ici la fin de l’année. Les discussions de ces derniers jours ont permis d’avancer sur certains dossiers comme les droits de douane ou certaines normes à harmoniser, mais les défis restent encore importants avant de trouver un terrain d’entente qui soit acceptable par tous, tout en étant suffisamment complet.

Hanovre, le 23 avril 2016 lors de la visite de Barack Obama, venu défendre le TTIP aux côtés d'Angela Merkel.
Hanovre, le 23 avril 2016 lors de la visite de Barack Obama, venu défendre le TTIP aux côtés d'Angela Merkel. REUTERS/Nigel Treblin
Publicité

Avec notre correspondant à New York, Grégoire Pourtier

Pour le président Barack Obama, finaliser d’ici la fin de son mandat le Traité de libre-échange transatlantique est un immense objectif. Il reste ainsi moins d’un an pour rapprocher les positions américaines et européennes, car tout pourrait être remis en cause en cas de retard.

Les candidats à la Maison Blanche ne cachent en effet pas leur scepticisme, ou carrément leur rejet du projet, et en Europe, pour deux partenaires majeurs, la France et l’Allemagne, 2017 sera une année électorale.

Or, le moins qu’on puisse dire est que ce traité, le TTIP, n’est pas franchement populaire et sujet à de très vifs débats. « Nous avons eu une semaine très productive, mais il reste énormément de travail », a convenu le négociateur en chef américain Dan Mullaney, tandis que son alter ego européen, Ignacio Garcia-Bercero prévenait qu’il n’accepterait pas un accord « a minima ».

Les mésententes restent pourtant nombreuses, notamment dans le secteur agricole sur les biotechnologies et l’apport des OGM, ou encore les indications géographiques protégées, qui garantissent par exemple l’origine du roquefort.

Pour un participant américain aux négociations, au-delà des aspects techniques, l’enjeu de ces discussions est ainsi que chacun accepte les spécificités de l’autre, car l’accord n’aura de sens que s’il est vraiment global.

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.