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Argentine

Argentine: manifestation contre la légalisation de l'avortement

À Buenos Aires, quelques milliers de personnes étaient rassemblées samedi 8 juin pour manifester contre le droit à l’avortement. Il y a dix jours, un groupe de députés a déposé devant le Congrès une nouvelle proposition de loi visant à autoriser l’interruption volontaire de grossesse. Un texte qui suscite une levée de boucliers chez les anti-avortement.

À Buenos Aires, quelques milliers de personnes étaient rassemblées samedi 8 juin pour manifester contre le droit à l’avortement.
À Buenos Aires, quelques milliers de personnes étaient rassemblées samedi 8 juin pour manifester contre le droit à l’avortement. REUTERS/Pablo Stefanec
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Avec notre correspondante à Buenos Aires, Aude Villiers-Moriamé

« On ne veut pas que l’avortement soit légal en Argentine ». Le message de ces jeunes manifestants est clair. La plupart d’entre eux portent noué à la main ou au cou un foulard bleu ciel sur lequel il est écrit « salvemos las dos vidas », « sauvons les deux vies ».

« Sauver la vie de la personne qui se trouve dans le ventre d’une femme est aussi important que sauver la vie de cette femme, raconte Daiana Acosta, étudiante. Vous le voyez bien, l’Argentine est complètement en faveur de la vie. Et pour des raisons politiques, on essaie de nous imposer une loi alors que les Argentins sont contre. »

L’Argentine est pourtant passée très près, l’an dernier, de légaliser l’interruption volontaire de grossesse. La proposition de loi a été approuvée par la Chambre des députés puis rejetée en août par le Sénat, à 7 voix près.

Il y a dix jours, un nouveau texte pour le droit à l’IVG a été présenté devant le Congrès. Les anti-avortement restent donc fortement mobilisés, comme Gabriela Roxana Ojeda, médecin généraliste : « En Argentine, toutes les méthodes de contraception sont en libre accès. Ce qu’il manque ici, c’est de l’éducation sexuelle, sans théorie du genre. Nous n’avons pas à résoudre les conséquences de ce manque de prévention. »

Les associations féministes estiment qu’en Argentine, près de 500 000 femmes avortent clandestinement chaque année.

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