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Revue de presse des Amériques

À la Une: Donald Trump continue sa purge au sein de son équipe

Donald Trump dans sa résidence de Mar-a-Lago en Floride le 29 mars 2019.
Donald Trump dans sa résidence de Mar-a-Lago en Floride le 29 mars 2019. REUTERS/Joshua Roberts
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Après le limogeage de la secrétaire à la Sécurité intérieure Kirstjen Nielsen dimanche dernier, ce lundi c’est le patron des services secrets qui a été démis de ses fonctions. Une décision qui laisse perplexe l’éditorialiste de USA Today qui se demande si Donald Trump est à même de protéger les secrets de la nation. Plusieurs éléments attirent l’attention de cet éditorialiste. Certes le rapport Mueller n’a pas fait état d’ingérence entre l’équipe de campagne de Donald Trump et la Russie, mais la Russie a bien tenté de s’inviter dans cette élection présidentielle, selon ce rapport. Or, toute équipe de campagne ayant une once de conscience aurait dénoncé ces agissements au FBI. Chose qui n’a jamais été faite.

Autre fait rappelé par USA Today, Donald Trump a autorisé des accréditations secrets défense à vingt-cinq personnes qui n’avaient pas obtenu l’aval des services de sécurité. Des personnes qui ont donc désormais accès à des secrets d’État. Et puis il y a un dernier épisode qui fait douter des capacités de Donald Trump à protéger les secrets des États-Unis. Il s’agit des déplacements du président américain dans son club de Mar-a-Lago en Floride. Le 30 mars dernier, une ressortissante chinoise y a été arrêtée avec du matériel suspect. Donald Trump a mis cette arrestation sur le compte du hasard, mais les critiques des services secrets sur la gestion de ce type de déplacement ont certainement précipité la décision de limoger le patron des services secrets. Une décision qui laisse donc perplexe l'USA Today.

D’autres départs pourraient être annoncés si l’on en croit la presse américaine. Selon le New York Times, qui cite des membres de la Maison Blanche qui préfèrent rester anonymes, entre deux et quatre départs seraient encore prévus. Des postes qui concernent des proches de la désormais ancienne secrétaire à la Sécurité intérieure Kirstjen Nielsen. Donald Trump souhaite s’entourer de personnes qui partagent le même point de vue que lui sur l’immigration, la protection de la frontière, le contre-terrorisme, la sécurité présidentielle. Ces départs prouvent, selon le quotidien, les difficultés pour Trump de trouver de telles personnes. Selon ces sources de la Maison Blanche citées par le New York Times, l’ambiance ne serait pas au beau fixe au sein de l’administration Trump avec cette vague de remplacements sans précédent.

La justice américaine suspend une décision de la Maison Blanche

Richard Seeborg, juge d’un tribunal de San Francisco en Californie, a décidé ce lundi de suspendre la décision des autorités américaines, entrée en vigueur en janvier dernier qui obligeait les migrants latino-américains à patienter au Mexique pendant que l’administration américaine étudie leur demande d’asile. C’est à lire notamment dans les pages du San Francisco Chronicle. Une décision qui prouve selon Donald Trump que le Mexique est un pays trop dangereux même pour les migrants, selon un message posté sur les réseaux sociaux, après l’annonce du Tribunal fédéral de San Francisco.

Les difficultés s’accumulent pour les migrants vénézuéliens

C’est l’ONG Refugees International qui fait pour la première fois état de cette évolution. Face aux conditions de plus en plus strictes mises en place par certains pays de la région, dont les autorités réclament de nombreux documents, de plus en plus de Vénézuéliens qui souhaitent quitter leur pays font appel à des réseaux criminels. Alors que cette semaine se tient à Quito une conférence régionale regroupant quatorze pays sur la crise migratoire vénézuélienne, cette ONG a souhaité tirer le signal d’alarme, explique Efecto Cucuyo. Une série de recommandations à destination de ces pays pour mettre en place une réponse coordonnée à ce défi migratoire a été dressée par Refugees International.

À Cuba : des étudiants congolais en médecine manifestent

Ce lundi, à La Havane, les autorités cubaines sont intervenues pour mettre fin à une manifestation d’étudiants en médecine de la République démocratique du Congo.Il s’agit d’étudiants de l’Université de sciences médicales de La Havane qui réclamaient le versement de leur bourse de la part de leur pays, ainsi que de meilleures conditions d’hébergements dans le centre universitaire où ils sont logés, rapporte El Nuevo Herald.

Après plusieurs jours de manifestations, hier lundi selon Granma, journal proche du pouvoir, ce mouvement serait devenu plus violent, d’où l’envoi d’une centaine de policiers. Un tel comportement ne sera pas toléré, selon les autorités cubaines, qui annoncent que des mesures seront prochainement prises, sans donner plus de précisions.

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