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La revue de presse des Amériques

A la Une: crise migratoire dans les pays voisins du Venezuela

Les hommes dorment dans un centre sportif où séjourne une communauté de migrants vénézuéliens sans abri, à Cúcuta, en Colombie, le 23 janvier 2018.
Les hommes dorment dans un centre sportif où séjourne une communauté de migrants vénézuéliens sans abri, à Cúcuta, en Colombie, le 23 janvier 2018. REUTERS/Carlos Garcia Rawlins TPX IMAGES OF THE DAY
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« Selon les autorités colombiennes, 550 000 migrants vénézuéliens ont été enregistrés en Colombie rien qu’en 2017. Mais ces mêmes autorités estiment leur nombre trois fois plus élevé en raison des passages clandestins de la frontière », rapporte El Espectador. « L’ampleur de la migration vénézuélienne dépasse désormais celle des migrants de pays arabes ou africains qui se ruent vers le bassin méditerranéen. Pendant des décennies nous avons cru que cette problématique était réservée aux Européens ou Nord-Américains. Mais aujourd’hui c’est une réalité qui frappe la Colombie. Il est donc urgent de mettre en place des instruments pour pouvoir affronter au mieux ce qui, dans les années à venir, sera sans doute le principal défi de l’Etat colombien » , conclut El Espectador.

L’inquiétude s’empare également du Brésil. Ici, l’arrivée des migrants vénézuéliens est moins importante qu’en Colombie (l’an dernier plus de 17 000 personnes ont traversé la frontière pour s’installer dans la région amazonienne). Mais leur nombre ne cesse de croître, selon l’agence de presse Agencia Brasil. Le gouvernement a décidé d’envoyer une délégation ministérielle à Roraima, l’un des Etats amazoniens, qui accueille le plus de réfugiés vénézuéliens, afin de se faire une idée de la situation sur place et de proposer des mesures pour gérer cette situation. D’après Agencia Brasil il s’agirait avant tout de mesures sécuritaires. La délégation est en effet composée du ministre de la Défense, de l’Intérieur et de la Sécurité nationale qui recherchent une façon d’empêcher les Vénézuéliens d’entrer illégalement au Brésil.

Haïti : un an après l’arrivée au pouvoir du président Moïse

Le président haïtien Jovenel Moïse a présenté avec fierté le bilan de sa première année de mandat, lors d’une conférence de presse mardi soir, malgré les difficultés économiques du pays en proie à une émigration massive de sa jeunesse.

« Jovenel Moïse, qui a fait plein de promesses de campagne à la population haïtienne, n’a pas eu les résultats escomptés durant sa première année de son mandat », constate laconiquement Le National. Et aujourd’hui, « en guise de bilan, le président continue de proférer des promesses ». Rien d’étonnant, estime le quotidien, puisque « même sur ses grands projets de reboisement, la caravane du changement, la lutte contre la corruption et son projet d’électrification 24/24, le président n’a pas eu grand-chose à mentionner en termes d’avancées faites ».

Parmi toutes les promesses annoncées par Jovenel Moïse, celle de construire d’ici 2022 quinze mille salles de classe et de doter les nouvelles écoles publiques d’une section préscolaire, est une excellente idée, estime Frantz Duval dans Le Nouvelliste. L’éditorialiste souligne que les sections préscolaires sont entièrement privatisées et « n’existent pas dans certaines régions du pays ; l’éducation dès la petite enfance est un privilège réservé aux urbains. Plus que les routes ou l’électricité, la construction de l’humain est essentielle », écrit Le Nouvelliste. Voilà pourquoi, il est primordial d’offrir « tous les services nécessaires pour former le personnel, écrire les manuels, adopter les méthodes pour les enfants de demain ». Le président veut faire la différence dans l’éducation, mais « il faut lui rappeler que l’école ce n’est pas quatre murs et un toit sur la tête des enfants mais bien ce qu’on entre dans leur tête et comment on s’y prend pour le faire ».

Canada : inquiétude pour vente d’hélicoptère aux Philippines

Au Canada les organisations de défense des droits de l’homme s’inquiètent en raison d’une vente d’hélicoptères aux Philippines. « Bell Helicopter construira 16 appareils de son modèle Bell412EPI pour le gouvernement philippin contre la somme de 233 millions de dollars », annonce le quotidien Le Devoir. Bien que ce contrat « représente une autre victoire pour l’industrie de la défense canadienne », des ONG du pays demandent des explications à la ministre des Affaires étrangères. Elles soulignent les multiples violations des droits de l’homme, commises par l’armée des Philippines dans son combat contre des militants islamistes et des rebelles communistes dans le pays et réclament « la suspension des ventes d’ordre militaire ». Pas de réponse pour l’instant de la part du gouvernement canadien.

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