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Etats-Unis

Etats-Unis: le soldat Bergdahl plaide coupable de désertion

Le soldat américain Bowe Bergdahl, retenu prisonnier pendant cinq ans par les talibans, a plaidé coupable de désertion et de mauvaise conduite devant l’ennemi, lundi 16 octobre. Il avait quitté sa base sans autorisation en Afghanistan et avait été capturé par les talibans. Les Etats-Unis avaient finalement obtenu sa libération grâce à un échange contre cinq prisonniers afghans détenus à Guantanamo. Jugé devant une cour martiale, il risque la prison à vie.

Le sergent Bergdahl, escorté devant la cour martiale à Fort Bragg, en Caroline du Nord, le 16 octobre 2017.
Le sergent Bergdahl, escorté devant la cour martiale à Fort Bragg, en Caroline du Nord, le 16 octobre 2017. REUTERS/Jonathan Drake
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Avec notre correspondante à Washington,Anne Corpet

« J’ai quitté mon poste de ma propre initiative, j’ai conscience que c’était illégal », a déclaré Bowe Bergdahl devant le juge de la cour martiale. Les raisons pour lesquelles le soldat a quitté sa base près de la frontière pakistanaise en juin 2009 restent obscures.

Presqu’aussitôt capturé par les talibans, il a en tous cas été retenu en otage cinq ans, pendant lesquels il a été sévèrement torturé.

A (RE)ECOUTER → Faut-il condamner le soldat Bergdahl ?

Des recherches intensives ont été menées par ses camarades de combat pour tenter de le retrouver, et selon l’accusation, certains soldats auraient été gravement blessés pendant ces opérations. C’est pour cette mise en danger des troupes que le soldat Bergdahl risque aujourd’hui la prison à vie.

Le général en charge de l’enquête a déclaré lors des audiences préliminaires qu’il était un soldat honnête, mais naïf, qui n’avait rien à faire en prison.

Mais son histoire a été très politisée. Les républicains ont violemment critiqué l’échange de prisonniers qui a abouti à sa libération en 2014. Pendant la campagne électorale, Donald Trump a même traité le soldat Bergdahl de « sale traître pourri » et estimé qu’il méritait d’être abattu. Les avocats du soldat craignent depuis un procès biaisé devant la cour martiale. Car c’est le président qui est commandant en chef des armées.

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