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Cuba

Cuba: la hausse du tourisme apporte une bouffée d'oxygène

Le gouvernement cubain se félicite de l’afflux touristique sur l’île, avec quatre millions de visiteurs étrangers ces douze derniers mois. L’île profite du dégel des relations diplomatiques avec les Etats-unis et l’Europe entamé fin 2014.

La traditionnelle promenade touristique en «almendrón», ces grosses voitures le plus souvent américaines, près de la bibliothèque nationale à La Havane, le 27 novembre 2016.
La traditionnelle promenade touristique en «almendrón», ces grosses voitures le plus souvent américaines, près de la bibliothèque nationale à La Havane, le 27 novembre 2016. Eliana Aponte/Bloomberg via Getty Images
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Quatre millions de touristes étrangers, c’est six pour cent de plus que ce que nous avions prévus et treize pour cent de plus qu’en 2015, se félicite le ministère du Tourisme dans un communiqué. La hausse de la fréquentation est attribuée à l’afflux des visiteurs issus d’Europe et d’Amérique du Nord. « C’est le fruit de tous les travailleurs de notre industrie qui ont su faire la promotion de notre peuple hospitalier », ajoute le ministère cité dans le Diario de las Americas, quotidien édité à Miami.

Pour faire face à l’afflux, le pays prévoit de construire cent huit mille nouvelles chambres d’ici 2030. Trente mille seront financées de l’extérieur et les Français sont plutôt bien placés pour ce marché. Selon l’Office national des statistiques cubains, les revenus liés à l’activité touristique s’élèvent à 1200 millions de dollars.

Le Venezuela fait défaut

Une bouffée d’oxygène alors que Cuba subit de plein fouet les conséquences de la chute des cours des matières premières que l'île exporte : nickel, sucre. Et alors que le Venezuela, son principal partenaire économique, est en crise. En 2016 le Venezuela a réduit de 40% son approvisionnement en pétrole brut à Cuba. Le gouvernement cubain a ainsi indiqué il y a quelques jours prévoir un recul de 0,9% de son PIB pour 2016. Des restrictions sont à envisager a annoncé le ministre de l'Economie, Ricardo Cabrisas.

Une période d’incertitude s’ouvre alors que Donald Trump s’apprête à s’installer dans le bureau ovale : il pourrait freiner le rapprochement historique amorcé en 2014 par l’administration Obama.

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