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G7 - G5 - Santé

Santé publique: le G7 et le G5 Sahel vont lancer une plateforme collaborative

Hier, vendredi 17 mai, s'est achevée la réunion annuelle des ministres de la Santé du G7 (France, Etats-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Japon, Italie et Canada), à Paris. Parmi les engagements pris par tous les participants à cette réunion de haut niveau, la volonté de partager les connaissances, notamment avec les pays du G5 Sahel.

La ministre de la Santé Agnès Buzyn a reçu ses collègues du G7 et du G5 Sahel à Paris, les 17 et 18 mai 2019 (illustration).
La ministre de la Santé Agnès Buzyn a reçu ses collègues du G7 et du G5 Sahel à Paris, les 17 et 18 mai 2019 (illustration). REUTERS/Philippe Wojazer
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Pour la première fois, des pays du G5 Sahel sont invités à la réunion du G7 Santé. Pour Guidio Kouldjim, expert en «Résilience et Développement Humain» au G5-Sahel, il était important de répondre à l'invitation de la France. « Les questions qui ont été débattues lors de cette rencontre constituent pour nous un défi majeur, notamment la santé primaire. Parce qu’en fait, la santé c’est un défi, à la fois de développement et de sécurité pour nos pays ».

Pour faciliter le partage des connaissances, une plateforme collaborative sera mise en place d'ici 2020. Elle fera le lien entre les acteurs de santé des pays du G7 et ceux du G5 Sahel. Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé.

« L’idée de la plateforme, c’est que chacun mette tout ce qu’il fait et surtout le niveau de preuve d’efficacité pour montrer que ce sont des interventions probantes qui peuvent être reprises par les autres pays ».

L'éloignement, mais aussi l'insécurité qui régne dans les zones frontralières des pays du Sahel rendent plus difficile l'accès aux soins. Selon Isaïe Medah, du ministère de la Santé du Burkina Faso, la plateforme collaborative sera utile surtout pour les acteurs de santé des zones les plus reculées. « Les (pays du) G5 Sahel, ce sont des pays qui sont confrontés à des problèmes de sécurité. Et donc, ça veut dire qu’il y a bon nombre de populations qui seront privées des soins élémentaires. Les bonnes pratiques qui seront mises en place dans cette plateforme permettront de voir comment les exploiter et les adapter à leur contexte, de telle sorte qu’on puisse faire bouger les indicateurs de santé ».

Les modalités de la mise place de cet outil de partage des connaissances seront définies d'ici fin 2019.

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