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Somalie

António Guterres appelle à une mobilisation massive contre la famine en Somalie

Le secrétaire général de l'ONU appelle la communauté internationale à se mobiliser pour éviter une nouvelle famine en Somalie. António Guterres s’est entretenu ce mardi 7 mars à Mogadiscio avec le nouveau président, Mohamed Abdullahi Mohamed, avant de se rendre dans l’intérieur du pays.

Le secrétaire général de l'ONU António Guterres après sa réunion avec le président somalien Mohamed Abdullahi Mohamed, à Mogadiscio, le 7 mars 2017.
Le secrétaire général de l'ONU António Guterres après sa réunion avec le président somalien Mohamed Abdullahi Mohamed, à Mogadiscio, le 7 mars 2017. REUTERS/Feisal Omar
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En Somalie, António Guterres a tombé la veste. Il a même tombé le gilet pare-balles, ce gilet pare-balles que Ban Ki-moon, son prédécesseur, n’avait pas retiré lors de sa visite à Mogadiscio en 2011, lors de la dernière famine.

Aujourd’hui, comme la sécurité s’est améliorée, le nouveau patron de l’ONU ne s’est pas contenté de rester dans l'enceinte ultrasécurisée de l'aéroport de Mogadiscio. António Guterres s’est rendu, en bras de chemise, dans un camp de déplacés à Baidoa, à plus de 200 kilomètres au sud-ouest de Mogadiscio.

Aux journalistes, le secrétaire général a déclaré que la Somalie, à cause du conflit, de la sécheresse, du changement climatique et du choléra, vivait un « cauchemar ».

« Nous avons l'occasion d'éviter le pire »

Mais il a assuré qu’il était encore temps d’« éviter le pire ». « Nous avons l’occasion d’éviter une répétition de la situation que nous avons connue en 2011. La collaboration entre le président, le gouvernement et les humanitaires est excellente. Je parle de la famille de l’ONU, des ONG, de la Croix-Rouge, du Croissant-Rouge… Nous avons déjà un plan d’action. Les personnes compétentes sont déjà en place. Mais nous avons besoin d’un soutien massif de la communauté internationale pour éviter une tragédie comme celle de 2011. Je me rappelle avoir vu des Somaliens qui avaient traversé des épreuves horribles, qui avaient énormément souffert, souffert d’une façon qui serait aujourd’hui absolument inacceptable », a-t-il souligné.

S’il ne pleut pas d’ici deux mois, a prévenu le président de la Somalie, le pays pourrait connaître une nouvelle famine, la troisième en 25 ans.

Pour l’ONU, il faut plus de 800 millions de dollars pour venir en aide à six millions de personnes, soit la moitié de la population.

La Somalie vient de publier un premier bilan : 110 personnes sont décédées lundi.

A (RE)ECOUTER → Risque de famine en Somalie: «On craint une situation comme en 2011»

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