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Haiti: «On doit laisser la voie libre à ceux qui doivent bénéficier de soins»

En Haïti la crise politique se poursuit. Faute d’élections organisées à temps, le pays n’a plus de parlement fonctionnel depuis le début de la semaine. Le président Jovenel Moïse peut désormais gouverner par décret. Alors que l’opposition demande toujours sa démission. Un mouvement de contestation, baptisé « pays lock », pays bloqué, a paralysé Haïti de septembre à décembre dernier. Avec de graves conséquences pour le secteur de la santé. Les hôpitaux manquaient de médicaments, d’oxygène et de carburant pour faire fonctionner les génératrices. Les patients ne pouvaient pas rejoindre les dispensaires. Des ambulances ont été attaquées. A Hinche, dans l’ département du Centre, une fillette atteint de diphtérie est morte, parce que l’ambulance qui la transportait était retenue pendant 12 heures derrière une barricade. Aujourd’hui un calme précaire est revenu. Mais le Dr. Prince Pierre Sonson, directeur général de l’hôpital public Saint Thérèse à Hinche, lance un appel aux acteurs politiques et à leurs militants .

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