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Féminicides : le poids des sociétés machistes

« Plus une société est machiste, plus elle va mettre un niveau très important de virilité sur les épaules de l’homme... »Écoutez Geneviève Garrigos, porte-parole et ancienne présidente d’Amnesty International au micro d'Emmanuelle Bastide dans l'émission "7 milliards de voisins" sur RFI.Émission à écouter intégralement ici : http://www.rfi.fr/emission/20190425-mourir-parce-on-est-une-femme-comment-finir-feminicides-le-mondeMourir parce qu’on est une femme: comment en finir avec les féminicides dans le monde? Le 3 mars 2019, Julie Douib, une jeune mère de deux garçons de 8 et 10 ans est tuée par balles par son ex-compagnon. Le procès de Jonathan Daval qui a assassiné sa femme Alexia, dans la nuit du 27 au 28 octobre 2017 devrait se tenir à la fin de l’année 2019. En France, depuis le début de l’année 2019, une femme est tuée tous les deux jours.Le terme «féminicide» concerne tout meurtre de filles ou de femmes au simple motif qu’elles sont des femmes, selon l’Organisation mondiale de la santé. Avortements sélectifs comme en Chine ou en Inde, où il n’y a que 919 filles pour 1 000 garçons, crimes d’honneur, meurtres liés à la dot, assassinats dans la rue, meurtres conjugaux sont des féminicides. Le Mexique est le premier pays à intégrer le terme dans son code pénal en 2007, après une bataille juridique menée par des ONG. Les autorités ont pris conscience du problème, notamment après une enquête menée dans la ville frontalière des États-Unis, Ciudad Juarez, aujourd’hui surnommée «la capitale des filles disparues» où 1 441 femmes et filles ont été tuées de 1993 à 2013. Yézidies persécutées en Irak, Nigérianes enlevées par Boka Haram, massacre d’étudiantes à Montréal en 1989, première tuerie féminicide, disparition de femmes autochtones au Canada... Comment protéger les femmes de toutes ces violences ? Intégrer le terme «féminicide» dans le droit peut-il faire avancer les choses ? Comment mieux prendre en compte la parole des femmes victimes de violences conjugales ?Avec :- Virginie Ballet, journaliste au quotidien Libération, chargée de recenser chaque mois les meurtres conjugaux.- Geneviève Garrigos, porte-parole et ancienne présidente d’Amnesty International, spécialiste de l’Amérique Latine.- Clémence Jullien, anthropologue à l’Université de Zurich, spécialiste de la santé de la reproduction en Inde.- Thérèse Mekombe, présidente de l'association des femmes juristes du Tchad.- Frédéric Ojardias, notre correspondant à Séoul, nous parlera de la politique coréenne pour mettre fin aux avortements sélectifs.

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