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Tromelin, l’archéologie de l’esclavage

La recherche autour de l’île française de Tromelin, au large de Madgascar, ressemble à un polar scientifique. Quand l’archéologie nous aide à comprendre l’histoire de l’esclavage, elle essaie aussi de « soulager les descendants d’esclaves » d’aujourd’hui. Depuis 2006, Max Guérout du Groupe de recherche en archéologie navale (Gran) et Thomas Romon de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) étudient le destin tragique de 80 esclaves laissés pratiquement sans vivres sur ce petit îlot désert d’un kilomètre carré. Jusqu’au 3 juin, au musée de l’Homme à Paris, l’exposition « Tromelin, l’île des esclaves oubliés » fait parler de nombreux objets et indices trouvés, découverts, déterrés, recollés ou reconstitués lors de missions sous-marines et terrestres.

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