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CES 2020 / Technologies

CES 2020: tout savoir sur les nouvelles technologies à venir

Le CES de Las Vegas est le plus grand salon au monde consacré aux nouvelles technologies. Le résumer, alors qu'il ne fait que débuter, est un pari impossible. Mais que vous les achetiez ou non, c’est au salon de l’électronique de Las Vegas que sont présentés en avant-première les produits « high-tech » de demain. Alors, de Las Vegas, on vous dit tout, sur tout ce que vous ne vouliez pas forcément savoir.

Les fabricants d'automobiles tentent d’aller au bout de leurs rêves d’autonomie et d’électricité.
Les fabricants d'automobiles tentent d’aller au bout de leurs rêves d’autonomie et d’électricité. Thomas Bourdeau/RFI
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Le CES de Las Vegas, c’est une débauche de nouveautés et d’idées pour les consommateurs avides de nouvelles technologies. C’est aussi beaucoup de chiffres : plus de 4 000 exposants, 175 000 professionnels qui viennent à la rencontre de 6 400 journalistes. Cette année, les deux chiffres fétiches du CES sont le 8, pour la 8K des écrans de télé, et le 5, pour la 5G.

Les exposants à Las Vegas sont répartis par thématique mais aussi par degré d’aboutissement de leurs produits. Un fabricant comme Samsung et son stand gigantesque pèsent un poids énorme comparativement à une start-up qui expose sur une planche et deux tréteaux à l’espace Eureka, qui ressemble à une véritable boîte à idées tout juste sorties du garage.

Au bout des rêves d’autonomie et d’électricité

On a observé une vraie tendance dans les stands autour de la mobilité douce. Les vélos – on n’en voyait rarement avant – sont électriques. Scooters, trottinettes, vélos et autres hooverboard vont-ils bouleverser le monde des transports urbains ? Pour le marché de la voiture, les fabricants tentent d’aller au bout de leurs rêves d’autonomie et d’électricité. Et cela semble un futur très proche, les stands d’Audi, Mobileye ou Byton sont des promesses d’une voiture renouvelée.

Un tout en images est à découvrir dans les stories du compte Instagram @RFI

C’est sur le stand du français Faurecia que Nicolas Pegorier nous a fourni une explication précise de ce marché en évolution. On en est à la phase juste avant celle du véhicule autonome et indépendant, qui semble encore complexe à réaliser. « Tous les nouveaux véhicules vont devenir connectés. Les usagers qui sont habitués à utiliser leur téléphone mobile, à profiter d’upgrades réguliers et d’applications, ne veulent plus s’acheter un véhicule qui restera le même de son achat jusqu’à 10 ou 20 ans plus tard. Ce qu’on propose ici, c’est la capacité d’apporter de nouveaux services dans le temps et dans l’usage du véhicule, des systèmes upgrades. Une voiture qui va évoluer tout simplement comme mon téléphone mobile évolue. »

Des sièges qui s'adaptent aux émotions du conducteur

Sur le stand, il nous décrit un appstore qui permet d’accéder à du coaching sportif par exemple (quand le véhicule est à l’arrêt), mais il détaille aussi un partenariat avec Microsoft qui permet le lien entre la maison ou le bureau et la voiture. Vous retrouverez à l'instant T+1 (celui de la voiture) vos jeux ou vos dossiers de travail qui traînaient sur votre bureau.

Juste à côté, Nicolas Pegorier nous décrit le fonctionnement des sièges du véhicule qui réagissent et s'adaptent aux émotions du conducteur ou du passager. Cela nous amène à expliquer ce qu’est un dispositif haptique (une technologie omniprésente et particulièrement aboutie maintenant sur le salon) : il permet aux utilisateurs de manipuler des objets dans un environnement virtuel avec un ressenti tactile, très souvent utilisé dans les systèmes de réalité virtuelle.

La société Faurecia a réalisé le tableau de bord de la future voiture Byton. Une marque sortie de nulle part, enfin exactement de Chine, mais avec des ingénieurs allemands, français, japonais… Les usines chinoises vont produire ce véhicule qui évolue véritablement (c'est leur promesse marketing) comme un téléphone portable. La conférence de presse fut assez incroyable autant dans le discours, qui promeut la mobilité à tout prix, que dans la présentation d’une équipe mondialisée.

Une sérieuse file d’attente devant un stand de sextoys connectés

Un nouveaux métier: démêleur de cables pour iPhone!
Un nouveaux métier: démêleur de cables pour iPhone! Thomas Bourdeau/RFI

Côté Sands et espace Eureka, là où s’expose la French tech, les stands sont moins léchés mais non moins excitants, comme dirait un Américain. À l’espace supérieur, est exposé tout ce qui se rapporte au quotidien, comme les montres connectées (tension, rythme cardiaque, activité) qui bénéficient d’un diagnostic précis grâce à l’intelligence artificielle. Le marché du fitness est le plus impacté forcément en la matière avec ce qu’on appelle le wearable, nos vêtements portés peuvent offrir des données qui seront analysées, de la montre au bracelet mais aussi le t-shirt. Du côté de l'univers familial, on connecte dès le plus jeune âge le bébé au berceau, c'est assez troublant à regarder. Un espace entier est consacré à la monnaie digitale ou cryptomonnaie. Plus loin, les démonstrations de speech to text en traduction simultanée sont impressionnantes.

Le symbole du salon, c’est bally, la boule Samsung qui roule (ambiance Star Wars) et vous accompagne dans la maison. La promesse ? Bally va se charger (avec son intelligence artificielle) de surveiller les présences et de connecter entre eux les objets de la maison. Quand le stand Legrand présente ses solutions du même style pour une maison connectée, dont son tableau électrique, on constate une sérieuse file d’attente à l’approche d’une animation sur un stand présentant... des sextoys connectés. C’est nouveau que leur présence soit tolérée sur ce salon, et forcément excitant, dirait notre ami américain.

Samsung propose que l'écran horizonal devienne vertical, mouais...
Samsung propose que l'écran horizonal devienne vertical, mouais... Thomas Bourdeau/RFI

Un casier à crustacés connecté

Un étage plus bas, et nous sommes à l’espace Eureka. La délégation française est moins nombreuse que l’an passé, cela ne saute vraiment pas aux yeux, et cela reste toujours autant bruyant et effervescent. Sur les stands de la région Nouvelle-Aquitaine, Ullo apporte du calme et de la sérénité avec sa Positive Tech. Plus loin, un casier à crustacés connecté ! L'océan est encore loin, mais ça ne semble pas si inutile, somme toute... BodyO est une caisse qui détecte l'humeur, voire l'état de santé de la personne qui y pénètre pour donner des conseils de vie. On a d'ailleurs observé partout sur le salon cette idée que l’on peut désormais détecter et analyser finement les émotions ou l'état de santé de chacun grâce aux données précieusement recueillies, et on peut dès lors délivrer un diagnostic, nous disent tous les exposants, grâce à l’intelligence artificielle. Mais finalement, qui donne réellement les conseils ? Quel type de régime ? Quels genres d'exercices physiques ? Cette intelligence artificielle nous semble encore un peu floue…. Kirrk propose une solution pour faciliter la location de voitures, la vieille Maison Berger conjugue ses parfums à un nouvel art de vivre connecté. Et au final, on découvre CareMitou : une litière connectée qui récolte, trie et analyse les urines de son chat, car au CES de Las Vegas, on sait aller à l’essentiel.

L'internet of things, l'internet des objets est en Chine

Moins de start-up françaises à Las Vegas, mais surtout une délégation chinoise qui diminue. Thomas Serval, DG de CareOs, nous explique : « Cela n’a strictement rien à voir avec les menaces économiques de Donald Trump contre la Chine. Non. C'est tout simplement que comme tout l’IoT (l'internet of things, l'internet des objets) est chez eux, ils n’ont juste plus besoin de venir ici et ils s’occupent de tout. » Alors, ce sont les exposants du salon qui devront bientôt aller en Chine ? « Oui », sourit-il contraint.

À l'espace Eureka du CES 2020.
À l'espace Eureka du CES 2020. Thomas Bourdeau/RFI

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