Réseaux sociaux: François Hollande, la viralité malgré lui
Le président sortant François Hollande quitte ce dimanche 14 mai l’Elysée. L'heure est à la rétrospective sur la Toile et les réseaux sociaux avec un foisonnement de « mèmes » retraçant les moments forts de son quinquennat. Explications.
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« Mème » : ce terme a été imaginé par le biologiste britannique Richard Dawkins dans l’un de ses ouvrages. Il est la déformation du mot « mimesis », qui veut dire « imitation » en grec ancien. Sur la Toile, le phénomène représente toutes les réplications d’une idée ou d’un concept comme un tweet publié « à la façon de », une parodie vidéo ou une image détournée de son contexte d’un personnage emblématique ou célèbre.
François Hollande remixé par rappeur Khaled Freak
Aucun chef d’Etat de la planète n’échappe au phénomène des mèmes, et sûrement pas François Hollande, dont l’anaphore « moi, président… » prononcée lors de sa campagne entre les deux tours en 2012, avait immédiatement pastillé les réseaux sociaux de parodies en tout genre. Un phénomène viral qui l’a poursuivi durant tout son quinquennat, y compris à l’heure du bilan et des grandes décisions, quand le Youtubeur rappeur Khaled Freak faisait chanter le président sortant avec un remix de son allocution télévisée « J'ai décidé de ne pas être candidat ».
Le président Hollande a surfé et publié de nombreux messages sur la Toile pendant son quinquennat. Mais beaucoup moins que le « président des médias sociaux », Barack Obama. Par ailleurs, François Hollande a réformé timidement la communication numérique de l’Elysée pendant son mandat, en mettant en place quelques directs vidéo sur Facebook ou en diffusant les photos de ses voyages officiels sur Instagram.
Président, d’un mème à l’autre
Mais comme lui, son successeur n’échappera pas au phénomène « mème » ! Déjà croqué sur le Web par le Youtubeur Khaled Freak avec le remix musical « Perlimpinpin », qui s’inspire d’une expression employée par Emmanuel Macron lors du débat du second tour.
En revanche, le nouveau président élu, mardi 9 mai, a choisi de s’exprimer en premier sur YouTube plutôt que sur les médias traditionnels. Changement de paradigme dans la communication politique ou poudre aux yeux ? Telle est la question qui se posera peut-être tout au long du nouveau quinquennat.
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