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Cyclisme

Julian Alaphilippe, un gars monumental sur Milan-San Remo

Le Français Julian Alaphilippe (Deceuninck) a remporté samedi 23 mars la 110e édition de Milan-Sanremo, le premier « Monument » de la saison cycliste. Alaphilippe a battu au sprint un petit groupe de coureurs en conclusion de la plus longue classique de l'année, avec 291 kilomètres. 

L'émotion de Julian Alaphilippe après sa victoire dans la classique Milan-San Remo.
L'émotion de Julian Alaphilippe après sa victoire dans la classique Milan-San Remo. Marco BERTORELLO / AFP
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L’an dernier, Thibaut Pinot avait fermé la saison des classiques avec une victoire sur le Tour de Lombardie. Aujourd’hui, c’est son compatriote Julian Alaphilippe qui ouvre la page 2019 avec une victoire dans la classique Milan-San Remo. Le coureur de la formation remporte avec cette 110e édition de la Primavera son tout premier Monument (Milan-Sanremo, Tour des Flandres, Paris-Roubaix, Liège-Bastogne-Liège, Tour de Lombardie).

Déjà sur le podium en 2017

Alaphilippe s'est imposé dans un petit groupe en conclusion de la plus longue classique de l'année, avec 291 kilomètres. Sur la ligne, Alaphilippe a devancé le Belge Oliver Naesen, le Polonais Michal Kwiatkowski et le Slovaque Peter Sagan. En 2017, il avait joué la victoire sur la Via Roma, l'arrivée mythique de la Primavera. Mais il s'était alors incliné derrière Kwiatkowski et Sagan.

Il a signé sa septième victoire de la saison dont les Strade Bianche, le 9 mars, où il avait devancé dans le final Jakob Fuglsang (Astana).

Auteur d’un très bon début de saison, vainqueur de deux étapes sur le Tour de San Juan, en Argentine, et d'une autre sur le Tour de Colombie, le Français de la formation Deceuninck-Quick a visiblement pris une nouvelle dimension après une saison 2018 de haute volée. En atteste ses victoires dans victoires à la Flèche Wallonne, deux étapes du Tour de France, le maillot à pois de meilleur grimpeur et la Clasica San Sebastian.

Préparation en Amérique du Sud

« Mon équipe a durci la course et je n’avais pas le droit à l’erreur. A six kilomètres de l’arrivée je me suis dit c’est là où jamais. J’avais déjà fait un gros effort au sommet du Poggio. A 600 mètres de la ligne, je me suis dit qu’il ne devait pas y avoir de 2e place, je voulais gagner », a commenté Alaphilippe, 26 ans, qui a passé plusieurs semaines en Amérique du Sud pour sa préparation hivernale.

« Je sais que je suis capable de gagner un sprint à la fin d'une journée difficile », avait-il déclaré après une victoire d’étape sur la Tirreno-Adriatico où il avait suppléé son coéquipier Elia Viviani. Julian Alaphilippe succède a son compatriote Arnaud Démare qui s'était imposé en 2016. Julian Alaphilippe va s'octroyer quelques jours de récupération avant de reprendre place dans le peloton au Tour du Pays Basque.

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