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Cyclisme

Le Tour de France se profile

Le Tour de France s’élance samedi 7 juillet de Vendée. Au programme cette année : un parcours très novateur pour ménager le suspense le plus longtemps possible. Mais le favori reste le Britannique Chris Froome.

La carte du Tour de France 2018
La carte du Tour de France 2018 ASO
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Le Tour de France s’élance samedi de Vendée pour une 105e édition qui a déjà beaucoup fait parler d’elle pour de mauvaises raisons. De la mise à l’écart par l’organisateur ASO du quadruple vainqueur et tenant du titre Chris Froome – pris dans une affaire de contrôle antidopage « anormal » – jusqu’à sa réintégration dans la course, la Grande Boucle s’est offert une publicité dont elle se serait bien passé. Et pour en remettre une couche sur un sujet qui fâche, voilà que vingt ans après la triste affaire Festina, les « commémorations » fleurissent un peu partout. On en oublierait presque qu’une course cycliste peu classique va s’élancer...

Peu classique, cette édition du Tour le sera par son parcours. Ces dernières années, les organisateurs s’étaient efforcés d’arriver en montagne le plus vite possible. En 2017, dès la 5e étape, les coureurs escaladaient la Planche des Belles Filles et Fabio Aru, un grimpeur, s’imposait. En 2018, la montagne n’arrivera qu’au dixième jour.

Les pavés au menu

Mais avant cela, entre le contre-la-montre par équipes (3e étape), la double ascension – une première – de la terrible côté de Mûr-de-Bretagne (6e) et une journée sur les pavés du Nord aux allures de Paris-Roubaix (9e), plusieurs favoris auront déjà fait une croix sur leurs ambitions. Car comme vient de le déclarer Romain Bardet : « Les pavés, c’est plus dangereux qu’une étape de montagne. »

En montagne, le peloton fera parfois dans le classique, avec de longues journées de pédalage ascensionnel vers l’Alpe d’Huez (12e) ou un mythique triptyque pyrénéen Aspin-Tourmalet-Aubisque (19e).  Mais la nouveauté sera aussi au rendez-vous. D’abord en passant par les chemins de terre et de cailloux du plateau des Glières (10e), des conditions que le Tour n’a plus rencontrées depuis la fin des années 1980. Ensuite en courant un véritable sprint vers le col de Portet. Cette ascension, inédite sur le Tour de France, qui présente une difficulté extrême, sera le but de la 17e étape, longue de seulement 65 kilomètres, dont 37,3 de montées ! Les coureurs y seront au départ comme sur une grille de formule 1 : les mieux classés au général partiront avec une avance sur les autres. Le but ? Isoler les favoris de leurs équipiers et provoquer la grosse bagarre dès le début !

Un final pimenté

Pour pimenter le tout, l’avant-dernière étape proposera un contre-la-montre individuel extrêmement exigeant de 31 kilomètres entre Saint-Pée-sur-Nivelle et Espelette, au cœur du Pays basque. Là, sur des passages à 20 %, le classement général devrait encore être largement bouleversé.

A qui donc ce Tour particulièrement nerveux pourrait-il sourire ? Assurément à un grand grimpeur capable d’assurer sur les pavés ou en contre-la-montre individuel. A un coureur, également, entouré d’une équipe pour limiter la casse lors du chrono collectif ou capable de placer des équipiers en haut de classement pour épauler un leader dès le départ de la 17e étape. Un coureur possède ce profil : Chris Froome, qui a trusté les titres sur les trois derniers grands tours. Celui-là même que les organisateurs voulaient exclure. Fallait pas le réinviter…

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