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Football

Mondial 2018: le Portugal, des incertitudes mais l'espoir Ronaldo

A moins de trois semaines de la Coupe du monde russe, le Portugal s’avance dans la compétition sans beaucoup de certitudes. C’est une habitude chez le champion d’Europe en titre qui aime rester dans son rôle d’outsider pour mieux surprendre. Mais Cristiano Ronaldo et ses coéquipiers peuvent-ils rêver d’un même destin en Russie que lors de l’Euro 2016 ?

Le Portugal a du mal à se rassurer à quelques jours du Mondial 2018, à l'image de ce duel entre l'attaquant Andre Silva (en blanc) et le Tunisien Hamdi Naguez.
Le Portugal a du mal à se rassurer à quelques jours du Mondial 2018, à l'image de ce duel entre l'attaquant Andre Silva (en blanc) et le Tunisien Hamdi Naguez. REUTERS/Miguel Vida
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Il n’y a pas mieux que Fernando Santos, entraîneur et architecte de l’équipe portugaise depuis plus de deux ans, pour résumer l’état d’esprit de la Seleccao à la veille de la Coupe du monde 2018 (14 juin-15 juillet). « Le Portugal n'est pas favori, mais c'est un candidat à la victoire ». Autrement dit, Ronaldo et compagnie sont capables de tout, du meilleur, comme le croit leur sélectionneur, mais aussi (surtout ?) du pire comme le pensent la plupart des observateurs du foot.

C’est que le Portugal, malgré un statut de champion d’Europe en titre, et un quintuple Ballon d’Or dans ses rangs, n’a pas montré de signes annonciateurs d’un bon tournoi. Les Lusitaniens ont en effet longtemps flirté avec une place de barragistes avant de composter leur billet direct pour la Russie grâce à une meilleure différence de buts que la Suisse. Dans l’histoire récente des grands tournois, le Portugal est même souvent passé par la case barrages pour se qualifier comme en 2008 et 2018 (Euro) et en 2010 et 2014 (Coupe du monde). Mais la Seleccao a démontré sa capacité à rebondir comme lorsqu'elle avait  remporté l'Euro 2016 après avoir été éliminée au premier tour au Mondial 2014.

La défense se cherche

Aujourd’hui, à près de deux semaines de son premier match en Russie, un choc d’entrée contre l’Espagne, avant le Maroc et l’Iran, la sélection portugaise tarde à donner des gages à ses supporters. En mars, elle avait été balayée 3-0 par les Pays-Bas, pourtant absents du Mondial 2018. Lundi dernier, 28 mai, sans son capitaine Cristiano Ronaldo, elle a été accrochée (2-2) par une équipe de Tunisie, également mondialiste, dont les joueurs avaient fait le Ramadan.

Lors de cette rencontre, le sélectionneur Fernando Santos avait pourtant décidé d'effectuer moins de tests et de faire confiance à ses cadres. A l’arrivée, un match nul peu rassurant, surtout avec une défense fébrile. Car menés 0-2, les « Aigles de Carthage », quasiment inexistants en attaque, ont profité d'une erreur du défenseur Raphaël Guerreiro, pour réduire le score, puis pour égaliser après un mauvais alignement de la défense adverse. « Le résultat n'a pas été bon, nous voulions gagner cette rencontre et pour moi un match nul ne sera jamais un bon résultat, a lâché Fernando Santos à la fin de la rencontre. Nous avons toujours été très forts sur le plan défensif, il ne faut pas l'oublier, aujourd'hui nous avons lâché les marquages et ça je n'en suis pas content »

Cristiano Ronaldo sous le maillot du Portugal lors de la Coupe des Confédérations en Russie en 2017.
Cristiano Ronaldo sous le maillot du Portugal lors de la Coupe des Confédérations en Russie en 2017. REUTERS/Kai Pfaffenbach

L’espoir Ronaldo encore et toujours

Comme d’habitude, le Portugal va miser sur sa star et capitaine Cristiano Ronaldo pour aller loin dans la compétition. L’attaquant du Real Madrid, malgré ses 33 ans, a encore faim et vise encore un nouveau Ballon d’Or. Après avoir remporté une troisième Ligue des champions de suite avec son club, le meilleur buteur de l’histoire de la sélection portugaise (81 buts), sait qu’une bonne performance au Mondial pourrait lui assurer un sixième de meilleur joueur de la planète, soit un de plus que son éternel rival, l'Argentin Lionel Messi.

En attendant son premier match contre l’Espagne, le Portugal aura deux autres occasions de s'affuter et de se rassurer avant le Mondial, contre la Belgique le 2 juin à Bruxelles, sans doute encore sans Cristiano Ronaldo, et face à l'Algérie le 7 juin à Lisbonne.

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