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Jeux olympiques de la Jeunesse 2022: quatre pays africains candidats

Le Botswana, le Nigeria, le Sénégal et la Tunisie sont candidats à l'organisation des Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ) 2022 que le Comité international olympique (CIO) souhaite confier à un pays africain, a indiqué l’instance ce 3 mai 2018. Les Tunisiens devront toutefois accepter des athlètes israéliens s'ils veulent rester dans la course.

L'haltérophile tunisienne Nouha Landoulsi lors des Jeux olympiques de la jeunesse 2014.
L'haltérophile tunisienne Nouha Landoulsi lors des Jeux olympiques de la jeunesse 2014. Photo by VCG/VCG via Getty Images
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Quel pays africain aura l’insigne honneur d’organiser des Jeux olympiques pour la première fois sur le continent ? Le 8 ou le 9 octobre 2018 à Buenos Aires, le Comité international olympique (CIO) désignera le pays-hôte des Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ) 2022. Quatre nations sont en lice a indiqué le CIO, ce 3 mai 2018 : le Botswana, le Nigeria, le Sénégal et la Tunisie.

« C’est le bon moment pour l’Afrique, avait indiqué à RFI Antoine Goetschy, directeur associé des JOJ au CIO. Sur le plan du sport, c’est un continent qui a déjà beaucoup d’activités. Et le sport est une activité qui s’adresse principalement aux jeunes. Or, l’Afrique est le continent qui a la population la plus jeune. […] Au niveau des performances, les athlètes sont là. Au niveau des grands rendez-vous internationaux, le continent était un peu oublié jusque-là. Il est peut-être temps de rattraper tout ça ».

La candidature de la Tunisie sous condition

Les JOJ sont un événement réservé à 3.000 à 4.000 athlètes âgés de 15 à 18 ans. Ces Jeux d’été pour les juniors ont déjà eu lieu à Singapour (2010) et à Nankin (2014), tandis que la 3e édition se tiendra du 6 au 18 octobre 2018 à Buenos Aires.

Pour la 4e édition, chacun des quatre pays a des arguments à faire valoir. Le Botswana a déjà organisé avec succès les Jeux africains de la Jeunesse (JAJ), en 2014 à Gaborone. Le Nigeria est l’une des plus fortes économies d’Afrique (en 2018, le FMI table sur une croissance de 2,1%). Le Sénégal est généralement bien introduit dans les instances sportives. Quant à la Tunisie, elle accueille régulièrement des manifestations sportives d’importance. Mais son refus d'accueillir des Israélien(ne)s pour des raisons diplomatiques pourrait l'empêcher de rester dans la course.

Antoine Goetschy insiste par ailleurs sur la grande différence avec des JO d’été classiques, qui brassent des centaines de millions d'euros et de (télé)spectateurs : « On veut réduire les coûts et les investissements. […] On est davantage dans le choix du meilleur partenaire avec lequel on va construire le projet. […] On cherche le fait qu’il y ait déjà aussi un développement du sport, de la jeunesse. Un événement comme les JOJ va accélérer et catalyser l’ensemble des énergies qui existent déjà dans le pays sur le sport et la jeunesse. Ça, c’est un point fondamental pour nous. »

Propos recueillis par Christophe Diremszian le 23 mars 2018,

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