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Mondiaux d’athlétisme 2017: Christophe Lemaître passe à la trappe

Christophe Lemaître a échoué de peu à se qualifier pour la finale du 200 mètres en Championnats du monde 2017 d’athlétisme, ce 9 août à Londres. En demi-finales, le Français a fini juste derrière le Sud-Africain Wayde Van Niekerk, favori pour le titre.

Le Français Christophe Lemaître.
Le Français Christophe Lemaître. REUTERS/Phil Noble
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De notre envoyé spécial à Londres,

L’espace d’un instant, on a cru que Christophe Lemaitre allait réussir une de ses fins de course qui ont fait sa réputation. Mais le Français a surtout été rattrapé par la frustration, ce 9 août à Londres, en demi-finales du 200 mètres des Championnats du monde 2017 d’athlétisme. Celui qui avait arraché la médaille de bronze aux Jeux olympiques 2016 a cette fois fini à une très mauvaise place : celle du premier non-qualifié pour la finale, prévue le 10 août.

Quatrième de sa course derrière Wayde Van Niekerk en 20 secondes 30, il a manqué deux centièmes de seconde à Christophe Lemaitre pour être repêché à la place du Sud-Africain. « Ça dégoûte, lâche-t-il avec une amertume inhabituelle. J’étais bien dans ma course. Je n’ai pas fini dans les deux premiers [automatiquement qualifiés pour la finale, Ndlr] mais je me suis dit ‘pourquoi pas ?’, vu que c’était la demi-finale la plus rapide. Et quand je vois que je suis le premier non-pris, ça fout la haine. J’aurais préféré me prendre une taule et me dire que je n’avais pas ma place en finale ».

Une demi-finale trop relevée

Christophe Lemaitre aurait pu connaître un autre destin s’il avait couru dans une des deux autres demi-finales, a priori moins relevées. Mais le sprinteur préférait ne pas s’appesantir sur sa série en demi-teinte qui l’a expédié dans les pattes de Van Niekerk notamment. « Les demis en Championnats du monde sont toujours compliquées, relativise le multiple champion d’Europe. J’ai fait le maximum que j’ai pu avec la préparation que j’ai eu ».

Après une saison perturbée par diverses blessures, le coureur de 27 ans n’a désormais plus que le relais 4x100 mètres pour ne pas terminer sans une médaille internationale, ce qui serait une première pour lui depuis 2008. « On va se concentrer là-dessus, soupire l’intéressé. Je pense qu’on a un beau potentiel. Jimmy Vicaut (6e en finale du 100 mètres, Ndlr) revient bien. Moi aussi, je commence à monter en puissance, même si c’est un peu tardivement. Les autres membres ont réussi de bons chronos cette saison. Il suffira d’assurer de bons passages de témoin. Après, pourquoi pas ? »

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